Une visite attendue

Auneau... Elle avait réinvesti l'endroit, arrivant en compagnie de Keridil, occupant des lieux et de Khoryan qui les suivait de très près, portant quelques bagages qu'elle lui avait confié.
S'engouffrant dans les longs couloirs, ils suivaient les chemins menant aux dépendances où ils logeraient durant leur séjour ici.
Les journées bien que chaudes et les soirées plutôt douces, il faisait toujours frais et légèrement humide, de quoi faire frissonner la rousse qui de par ce fait s'était rapprochée de Keridil, enlacant son bras autour du sien.

La nuit était déjà tombée depuis quelques heures et la fatigue se faisait à présent ressentir. Une fois de plus, la jeune femme vint apposer sa main restée libre au devant de sa bouche pour dissimuler au mieux un baillement qu'elle n'aurait su retenir plus longtemps.
Ils avançent, elle, bras légèrement tendu, main frolant le mur de pierre, bercée par le bruit de ses pas, le bruissement de sa robe, les battements de son coeur, ses pensées s'évadant, regard posé sur lui.
Le bout du couloir et sa pénombre rassurante s'approche, plus que quelques pas à effectuer et les voilà tous trois face à la porte que bientôt ils franchiraient.

Tintement de clefs qui s'entrechoquent lorsque Keridil sort un trousseau de l'une de ses poches. Bruit sourd lorsque ce dernier vint glisser l'une d'elles dans la serrure et qu'il la fit tourner de deux tours pour la dévérouiller, poussant sitôt la grand'porte pour les inviter à entrer.
Pénétrant les lieux, elle redécouvrit l'endroit, cette même pièce qu'il y a des semaines déjà elle avait quitté pour s'en retourner dans le Bourbonnais-Auvergnat. L'endroit était le même, manifestement rien n'avait changé... comme si personne depuis tout ce temps ou elle s'était absentée n'était venu pour s'y installer.

Ôtant sa besace de sur ses épaules, la déposant sur une petite table située près de l'entrée, elle se retourna esquissant un sourire.

L'endroit n'a pas changé... Trouves-tu au moins le temps d'y venir parfois ? Il semblerait que non...

Se dirigeant vers Khoryan, elle le pria de déposer ses affaires face à la porte de la chambre que d'ici peu elle irait occuper, lui indiquant du bout du doigt où elle se trouvait.
S'approchant de nouveau près de Keridil, se saisissant de ses mains, elle se hissa sur la pointe des pieds et vint déposer un baiser sur le coin de ses lèvres en toute discrétion pendant que Khoryan s'affairait, quittant quelques instants la pièce.

Je ne vais pas tarder à rejoindre la chambre pour me coucher... que fais-tu ? Restes-tu passer la nuit auprès de Khoryan ou puis-je espérer profiter un peu de ta présence à mes côtés... le temps au moins que nous puissions discuter un peu ?

Messages : 627 Date d'inscription : 28/12/2009 Localisation : Orléans

Keridil et ses compagnons étaient enfin à sa dépendance.
Le jeune homme aimait se retrouver chez lui, et y était plus souvent que semblait le penser sa rousse.

Oh détrompe toi ma douce, j'y viens tant que je peux...mais j'avoue ne pas beaucoup y recevoir...ma marraine devait venir mais il semble qu'elle se soit perdue.

~~Oh mince Mona !~~

Messire Khoryan, vous pouvez vous installer ici, j'ai mis des paillasses, et la salle d'eau est à votre disposition. Je suis enchanté de vous accueillir.

Frances l'embrassa doucement, il rougit et lui caressa le visage tendrement.

Monte devant, je te rejoins dans un instant.

Il sourit, ne s'attendant pas vraiment à cette proposition. Puis quelques instants plus tard, jugeant qu'elle était installée, il monta à son tour

Messages : 1 Date d'inscription : 26/05/2010

Peu habitué a quitter sa ville de Moulins, intimidé par le milieu noble où il semble arrivé à Orléans, Khoryan se réjouit neanmoins de l'invitation dans les dépendances de ce domaine. Ayant accompagné son amie Franceska, qui ici, en Orleanais, incarne son univers de paysan moulinois, il redoutait de se retrouver seul, à l'hotel, dans cette capitale.

Comme il le fait sans réchigner, depuis qu'il a vu Franceska froler la mort en bataille, sans qu'il ait pu la proteger malgre sa promesse Embarassed

, Khoryan veille a ce que nul corvée physique ne puisse l'ereinter et donc suit srupuleusement ses consignes en ce qui concerne les bagages de son amie.

Quand Keridil lui proposa de s'etablir ici le temps necessaire, Khoryan le remercia, non seulement pour le logis mais aussi pour sa permission de vendre quelque produits moulinois sur le marché Orleanais...C'est que le voyage avait tant vidé sa bourse que sans cette permission, meme toute limitée qu'elle soit, il serait a peine capable de se sustenter en trvaillant ici a Orleans, mais incapable d'assumer les frais necesaire pour qu'a son retour a Moulins ses champs ne soient pas tombés en ruine.

Reperant une paillasse qui semblait l'attirer plus que les autres, Khoryan y depose alors ses propres affaires, apres s'etre occupé de celles de son amie, et se prepare a une premiere nuit surement d'insomnie, plus loin que jamais de chez lui.

Messages : 627 Date d'inscription : 28/12/2009 Localisation : Orléans

Après être resté quelques temps avec Frances, Keridil redescendit, il allait dormir sur la couche qu'il s'était installée près de celle de Khoryan. Il avait le coeur serré, mais ne pouvait le montrer devant son hôte, qui était en plus un ami de Franceska. Ne le connaissant guère, il entreprit de faire la conversation en préparant quelques couvertures et en sortant une miche et quelques fruits au cas ou son invité ait faim.

Messire, si vous avez le ventre vide, faites comme chez vous !

Il s'assit lui même à la table.

Alors, vous avez fait bon voyage ? C'est noble de votre part de prendre de votre temps pour accompagner une Dame, merci pour elle en tout cas. Que faites vous au BA ?