Les éliminatoires.

Mais que voulez-vous faire de mes bas ?

Elle le connaissait le Baron, elle le fréquentait depuis un bail, elle le savait un peu...bizarre mais...ses bas !?!?

Vous verrez...Répondit-il.

Secouant négativement la tête, elle insista.
Quelque chose me dit que je dois me méfier.

Mais non, voyons, pas avec moi. Fut sa réponse.

Là-dessus, elle rit et ne put que rétorquer :
Si, justement, avec vous.
Voyons, Eusaias, je m'attends à tout avec vous. Vous êtes quand même le gars le plus incroyable de Bourgogne...

Là-dessus, regard rempli de points d'interrogation...sourire amusé...rire franc et...la Blonde qui disparaît derrière un bosquet.

Avant de réapparaître, tenant roulé entre ses mains un petit paquet d'étoffe qu'elle glissa discrètement au Baron.

Je me demande si je fais bien...

Citation :

Joute de qualification

Pour cette joute des éliminatoires, que s’avancent sur la lice Kalimalice d'Austrasie , Dame de St Firmin des bois et d'Allanche, et Actarius d'Euphor, Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare.



Première lance....
Les voici qui s'avancent et s'observent, ils semble tout deux bien décidés à en découdre. Le signal est donné... Et c'est partit !!!
Les lances s'abaissent et alors que le coup de la Dame est habilement esquivé par son adversaire, elle ne peut plus éviter celui qui arrive. La lance du Vicomte du Tournel se brise et dans un mouvement d'une grande force et d'une grande technicité il pousse la dame à la chute. Celle-ci ne pouvant pas tenir sur son destrier chute dans un nuage de poussière. Quelques instants après elle se relève avec agilité, aucune blessure n'est à déplorer.

Actarius d'Euphor est déclaré vainqueur de cette joute.

Le ventail relevé, le Vicomte était tout sourire malgré la perspective d'avoir à en découdre avec une amie pour son entrée en lice. Son fils avait méticuleusement fait son office d'écuyer. Mieux encore, l'héritier était parvenu à convaincre son père qu'il avait une réelle chance de gagner son premier duel. A n'en pas douter, le sourire de façade qu'il affichait au moment de saluer Kali cachait une grande excitation. Dans quelques instants à peine, il serait peut-être victorieux et pourrait poursuivre son aventure. Un dernier regard à Thibert et il abaissa la visière. Il était temps. Alors que son cheval s'élançait, le Languedocien murmura son cry, une manière de se survolter encore plus.

Auristre !

Un cry comme un présage, car pour la première fois ce fut bien une tempête qui se déchaîna sur la lice. Vif comme le souffle infernal il esquiva avant de briser puissamment sa lance sur l'écu adverse. Il eut à peine le temps de voir son opposante perdre ses appuis et tomber au sol. Pour la première fois, il ne mordait pas la poussière ! Il releva sa visière et lança un regard pour le moins enjoué à son fils, puis approcha de son amie, qui fort heureusement semblait indemne.

La chance a été mienne aujourd'hui Kali, mais je ne doute pas que tu auras un jour ta revanche !

Après ce bref échange, qu'ils auraient bien l'occasion d'étoffer lors de ces festivités, le Vicomte rejoignit son fils.

Et bien... tu n'auras pas à rougir trop vite tes performances de ton père...

Citation :

Joute de qualification, en fin de matinée.

Pour cette joute des éliminatoires, que s’avancent sur la lice Angelyque de la Mirandole-Montestier, Baronne de Cruzy le Chastel et Arfast de Rivesroy, Seigneur du Rouvray.

Spoiler:

La Baronne se tenait prête pour cette première lance, elle s'élança, préférant observer son adversaire dans l'immédiat plutôt que de charger directement...bien lui en prit...il avait fait la même chose...

Une fois de retour au point de départ, Angelyque entendit les encouragement d'Eusaias, un voile noir passa dans son regard...comment ça son adversaire avait dit qu'elle avait le fessier ramolli? Une rage indescriptible l'envahit, au signal elle s'élança telle une furie, lance en avant et frappa de toutes ses forces, l'homme fut si surpris qu'il chuta.

Angelyque descendit de son cheval afin de vérifier qu'il ne fut pas blessé...elle ne tenait pas non plus à ce qu'une épouse en furie débarque sur le terrain..sait on jamais...

- Mes Félicitations madame la Baronne, votre lance est solide, néanmoins j'espère pouvoir jouter à nouveau et prendre ma revanche si l'occasion m'est donné.

Angelyque lui sourit, se demandant sur le moment si Eusaias n'avait pas encore une fois fabulé...son adversaire avait l'air parfaitement éduqué..

- Je vous remercie messire, j'espère ne pas y être allé trop fort, j'espère aussi que nous nous recroiserons sur un terrain de lice.

Après avoir fait un semblant de révérence, avec une armure c'était pas évident...elle repartit en direction des tribunes, lançant un coup d'oeil à Della qui l'applaudissait à tout rompre...avant de disparaitre derrière un buisson...puis revenir quelques minutes plus tard en tendant quelque chose à Eusaias

Arrivée près d'eux elle lança innocemment, tendant le cou pour mieux voir ce que dissimulait le baron Digoine

Merci pour vos encouragements à tous les deux...hum...qu'avez vous donné à Digoine, dame Della? j'espère que vous ne lui avez pas donné vos sous vêtements...je crains qu'il ne soit fétichiste...méfiez vous! n'oubliez pas que je vous ai promis de vous protéger, il n'y a pas pire que Digoine pour vous faire une mauvaise réputation...croyez en mon experience!si vous lui laissez baiser votre main...il racontera à tout le royaume que vous êtes sa maîtresse...alors..si vous lui donnez vos dessous....hum...

Et vous, que lui confiez-vous, Baronne ? Votre mouchoir ?
La Blonde tendit le cou, elle aussi...Rhaaa...rien de tel que des curieuses sur le même terrain, n'est-ce pas ?

Della se pencha alors sur Eusaias : Baron si jamais vous osez faire courir un bruit inopportun sur moi, je vous promets des conséquences que vous n'aimerez pas. Etait-ce une menace ? Evidemment oui ! Honneur et réputation étaient les maîtres mots de la Renarde Noire. Ce n'était pas un p'tit Baron qui allait lui donner du frisson ! Que nenni !

Là-dessus, la jeune femme s'adressa à la Baronne.
Voulez-vous que je vous accompagne au campement afin que vous puissiez vous rafraîchir, Angélyque ? Vous semblez en nage...
L'invitation était tout à fait amicale et permettrait à la Volvent, peut-être, de voir Keridil...Car où était-il donc passé, maintenant ?

[ Petite tente de Valombre ]

Le cocher avait laissé le Seigneur et sa domestique Isabeau pour se préparer. Pas tous les jours qu’un cocher puisse être spectateur de joutes. Il avait reçu pour consignes de le prévenir quand son bouclier serait en lice pour venir.

En attendant, Jake se concentra sous la tente. C’est dans la méditation et la prière qu’il chercha la force. Une joute était si rapide, et le coup porté devait être précis pour briser sa lance mais aussi pour désarçonner son adversaire. C’était son troisième tournoi et manquait encore sûrement d’expérience. Cela n’empêchait pas le Seigneur de Marciac de persévérer. Un jour, son entraînement payerait et sa bonne étoile brillerait.

Hélas, ce jour là, il était soucieux et n’arrivait pas à vider son esprit …

Les éliminatoires avaient commencé. On pouvait entendre la foule en délire clamé les noms des nobles jouteurs depuis la tente. Le cocher revient des tribunes et annoncer que ce serait bientôt son tour.

- Mon Seigneur, préparez-vous, la prochaine joute est à vous.

Isabeau l’accompagnait faisant office d’escuyer pour son Seigneur. Jake monta en selle sur sa fidèle Belle de Nuit Il flatta sa douce crinière noire au reflets bleutés. Il prit le heaume qu’Isabeau lui tendait et se dirigea doucement vers la lice.

[ Joute des éliminatoires, dans l'après-midi ]

Le crieur public vient au milieu de la lice présentant les nouveaux jouteurs.

- Pour cette joute des éliminatoires, que s’avancent sur la lice Chevalier Karl de Hasselt de Rosslyn, Commandeur des Blossières en Orléans, Bellator Francus Dei, Seigneur de Feubrun et de Thuisseau, Maréchal des armées de L'Ordre Des Chevaliers Francs et Jake de Valombre, Seigneur de Marciac.

Il vient en bout de lice alors que son adversaire le chevalier de Hasselt vient à sa rencontre pour lui souhaite bonne chance. Un homme fairplay pensait-il. Jake acquiessa de la tête et lui répondit.

« Bonne chance à vous également chevalier. »

Il regagna l’autre bout de la lice. En attendant, Jake glissa la visière de son heaume pour protéger ses yeux, attrapant la lance que lui tendait Isabeau. En attendant, il tentait de ce concentrer et quand le départ fut donné, il lança sa frison noir au galop, prenant une vive allure. Le Seigneur baissa sa lance au dernier moment et vient percuter son adversaire de plein fouet, le désarçonnant de sa monture mais sa lance ne se brisa pas. Au même moment, il sentit la lance de son adversaire se briser sur son plastron, alors qu’il chute au sol par la puissance du choc.

Jake resta un moment au sol sur le tapis de poussière terreuse, sonné par le coup qu’il venait de recevoir. Il comptait les étoiles imaginaires qui flottaient au dessus de sa tête. Il ne s’était pas encore rendu compte de la situation. Hébété, il se redressa difficilement alors qu’on lui tendit une main secourable. C’était le chevalier qui lui proposa son aide. Il attrapa sa bras et fut relever dans un bel élan. Il releva sa visière lançant un regard franc au chevalier.

Et à ce moment, l’arbitre déclara le vainqueur de cette joute : - Le Chevalier Karl de Hasselt de Rosslyn est déclaré vainqueur de cette joute.

Jake inclina légèrement la tête en guise de respect, affichant un grand sourire aux lèvres Et le chevalier lui dit qu’il avait eu de la chance que Jake aurait pu être le gagnant de cette lance. Mais même s’il avait perdu la lance, pour lui, il avait gagner, parce qu’il avait réussi à désarçonner son adversaire. Il faisait donc ainsi des progrès. Il lui restait encore à apprendre à rester sur sa fidèle monture.

« Je vous ai désarçonné … » dit-il fièrement tout content. Il n’en revenait pas d’avoir réussi cet exploit et ajouta. « Bonne chance Chevalier de Hasselt pour la suite du tournoi. »

Isabeau vient le chercher à son tour, Jake quitta la lice, titubant quelque peu mais le sourire aux lèvres.

Citation :

Joute de qualification, en fin d'après-midi.

Pour cette joute des éliminatoires, que s’avancent sur la lice Arwel, dicte La Bienveillante, Duchesse de Clérieux et François D'elbée, dict françois85, Seigneur de Saint Grégoire-lès-Yèvres.



Première lance...
Voici deux jouteurs que la Comtesse juge diseur n'avait jamais vu à l'oeuvre, elle était curieuse de voir le résultat. Ils entrent dans la lice, finissent de se faire équiper. Une fois ceci fait le signal est donné. Les jouteurs talonnent leurs chevaux, ils filent aussi vite que le vent, les lances se mettent en positions... Alors que la Duchesse rate sa cible, la Seigneur lui touchent et brise sa lance sur l'armure de la Duchesse. Cette dernière sans doute saisis par l'impact chute lourdement à terre.
La poussière retombe, mais elle ne se relève pas.
L'arbitre approche de la Duchesse et lui adresse quelques mots... Puis fait signe en bord de lice

La Duchesse est légèrement blessée à la jambe, que l'on prévienne le médicastre!

Une fois l'ordre donné, elle se remit à sa place pour la proclamation du vainqueur.

François D'elbée est déclaré vainqueur de cette joute.

Ayant déjà eu quelques misères avant de quitter son campement, la Duchesse de Clérieux s'avança d'un pas peu assuré lorsque son tour vint d'entrer en lice... Il faut dire que la frêle jeune femme craignait de s'envoler depuis qu'elle avait aperçu son adversaire... Jamais elle ne pourrait faire le poids d'autant plus que c'étaient ses premières joutes... Et puis, il faut dire que quitter son campement à pied en oubliant sa monture, c'était de mauvaise augure... Heureusement qu'elle avait pris conscience de son oubli avant d'arriver à destination...

Bien, allons-y... La jeune demoiselle enfourcha la bête retrouvée, pensant à son adversaire, qu'elle avait eu l'occasion de cotoyer lorsqu'ils étaient tous deux commissaires au commerce... elle pour le Lyonnais Dauphiné, lui pour Orléans... Elle tenta de se souvenir s'il avait quelque raison de lui en vouloir pour quelque transaction malheureuse... A son souvenir, non... Parce que si tel avait été le cas, il eût mieux valu qu'elle s'en rappelât afin de ne pas devoir subir la vindicte de l'adversaire en plus de la rudesse de l'échange... Bon, Wel rappelle-toi des quelques leçons que tu as prises... Tu te protèges avec le bouclier, tu essaies de casser ta lance sur le messire et surtout, tu veilles à ne pas te blesser, habile comme tu es...

La voilà partie, son destrier filant plus vite que le vent, tellement vite qu'avec le heaume qui lui coupe son champ de vision elle ne voit pas où se trouve son adversaire... A tel point qu'elle le croise sans le toucher et n'a même pas le temps de réaliser qu'il ne l'a pas loupée... Envolée dans les airs pour la petite Duchesse... Ouaouh ! Elle a l'impression que l'impact met un temps infini à arriver... Mais bon, il finit par arriver tout de même et ça fait mal...

Impossible de se relever... Elle sentit une douleur lancinante au niveau de sa jambe... les yeux fermés, n'osant les ouvrir au cas où il y aurait du sang... La jeune femme s'imaginait déjà le pire... Une infection, la gangrène... La jambe qu'il faut couper... L'arbitre vint alors la voir pour s'enquérir de son état... Un murmure pour dire que c'est légèrement douloureux mais qu'apparemment, elle n'est pas morte, sinon elle n'aurait pas mal, hein !

La Duchesse est légèrement blessée à la jambe, que l'on prévienne le médicastre!

Légèrement blessée... Je vais peut-être échapper à l'amputation, eut-elle le temps de se dire avant que François d'Elbée s'approche pour lui présenter quelques excuses... Même s'il se reprit vite en ajoutant un petit laïus sur les risques du métier... ça l'apprendrait ça à se laisser embarquer dans des joutes sans s'être vraiment entraînée...

Je vous prie d'accepter mes plus sincères excuses votre grâce. Mais, ce sont les risques des joutes. J'espère que votre jambe se remettra vite.


Sincères... Sincères... Surtout quand on vous dit ensuite que ce sont les risques... Moui... J'espère que votre jambe se remettra vite... Hum... Ben moi aussi... Sinon je serai obligée de venir cueillir votre tête pour me venger... Léger sourire à cette pensée, voyons Arwel... Je te rappelle que ton épithète est La Bienveillante... Reprends-toi jeune damoiselle...

Je ne doute pas de la sincérité de vos excuses... recevez en retour mes sincères félicitations... une magnifique passe... Pour ma jambe, je pense que cela n'a rien de dramatique...

A peine eut-elle dit ces paroles qu'une jeune femme accourut auprès d'elle pour la faire transporter sous la tente où l'on pourrait la soigner... Un sourire reconnaissant naquît sur les lèvres de la Duchesse qui essayait de ne pas faire sa douillette alors qu'on l'emmenait...

Citation :

Joute de qualification, après le déjeuner.

Pour cette joute des éliminatoires, que s’avancent sur la lice Korydwen de Marigny, Baronne de Cournon d'Auvergne, Dame de Neschers et Mirefleurs et Eragon de Lisaran, Héraut du Poitou et Seigneur de Landeronde.




Première lance....
Le signal est donné, les jouteurs talonnent leurs montures, alors que la Baronne évite la lance du Héraut, lui ne peut esquiver son coup. Elle touche et bise sa lance sur l'armure du Seigneur, mais celui-ci semble avoir de l'expérience, et il reste en selle.

Seconde lance....
Cette fois il a compris comment se positionnait la baronne, c'est à lui d'esquiver habillement le coup, mais ceci étant fait, il ne parvient pas pourtant pas à l'atteindre. La baronne aussi a de l'expérience et elle en fait la preuve. Les chevaux finissent leurs courses et font demi-tour, sans qu'aucune lance n'est touchée.

Troisième lance....
Il semblerait que dans l'attaque tout deux aient appris de l'autre, les lances s'ajustent, touchent et se brisent. Tant et si bien que les deux adversaires chute dans un grand bruit.
Aucun des deux n'est blessé.
Bien que les deux jouteurs soient tombés, ils n'étaient pas à égalité au moment de la chute, ce duel avait trouvé son issue.


Korydwen de Marigny est déclarée vainqueur par deux lances brisées à une !

[Une défaite parmi tant d'autres]

Pour continuer dans la lignée des joutes précédentes Eragon ne se faisait point de grandes illusions.. Bien qu'il commençait à avoir un peu d'expérience il ne restait qu'un grain de poussière par rapport aux grandes têtes de ce domaine qu'était les Joutes. Et en parlant de grande tête.. son adversaire des éliminatoires était Korrydwen de Marigny, épouse d'Althiof.. bref encore un signe qu'il allait retrouver le sol sableux qu'il venait de quitter pour monter sur sa monture.
En bout de lice il avait l'envie de vaincre mais il n'y croyait pas totalement.. peut etre que ce fput la raison pour laquelle il manqua.. la lance adverse vînt se briser sur son écu immanquablement.
La seconde lance fût plus heureuse car bien qu'il manqua encore sa visée.. son adversaire le loupa.. coup de chance..
Et enfin, la dernière lance.. il tenta le tout pour le temps en y mettant un peu plus de conviction.. conviction de se retrouver le cul sur le sol... mais à sa grande surprise la baronne y était elle aussi..
Il la remercia pour cette joute et se rentra dans sa tente.. blasé.

Citation :

Joute de qualification, dans la matinée.

Pour cette joute des éliminatoires, que s’avancent sur la lice Beths de Montfort Balmyr, Duchesse de Billy, Baronne de Villemontée, Dame de Terves et de Gondole et Theran de Terrail, Seigneur de Montiron, Lieutenant d'Etat Major Royal, Garde du Corps du Roy.



Première lance....
Aujourd'hui les jouteurs ne faisaient pas dans la dentelle se disait la juge diseur, en une lance les gestes étaient précis et violent, rien n'était laissé au hasard. Pour cette lance aussi rien n'était laissé au hasard. La Duchesse voyant une ouverture ne se fît pas prier pour profiter de l'opportunité, ne laissant même pas le garde royal le temps de porter son coup, elle bise sa lance sur son armure, et le met à terre.
Le seigneur se relève sans difficultés et n'est pas blessé.

Beths de Montfort Balmyr est déclarée vainqueur de cette joute.

A peine arrivée au domaine, qu'elle appris que son nom avait été tiré au sort pour les joutes éliminatoires. Erf, pas le temps de palabrer ou d'ergoter, il allait lui falloir passer rapidement son armure.
Fort heureusement pour elle, elle avait réussi à croiser Naluria et, gênée, lui avait avoué son manque d'écuyer. D'un doux sourire, sa vassale, lui avait alors indiqué qu'elle lui enverrait personne qu'il fallait, tandis que des hommes, déjà, se chargeait de monter sa tente. Beths ne put que sourire simplement devant la rapidité, l'efficacité, et ... la gentillesse de cette amie qui lui avait manqué.

Le prévost royal fut alors rapidement changée et équipée et se présentait sur le bord de la lice où son adversaire l'attendait déjà. Entendant son nom et ses titres, Beths se mit à grimacer sous le casque. Allons bon un membre de la grande prévosté, garde du corps du Roy, un habitué certainement, il lui faudrait donc toucher juste si elle voulait même espérer gagner. Et surtout, il ne faudrait pas que par malchance ou maladresse elle le blessa sinon Kali risquait de ne pas être heureuse.

Préparant sa première lance, menant d'une talonnade son cheval piaffant au galop, la Duchesse ajusta sa position, légèrement en avant dans ses fers, tenant fermement sa lance sans l'enserrer non plus totalement, la baissant progressivement, et visant.

Son coup avait été précis et direct, et à son plus grand étonnement avait fait mouche. Se pouvait-il qu'elle n'ait rien perdu de son adresse ?

S'approchant alors de son adversaire

Merci messire. Aujourd'hui j'ai gagné, mais je ne doute pas que nous aurons l'occasion de nous recroiser sur un terrain de lice.

Souriant Beths regagna tranquillement sa tente.

[Joutes de qualification de Korydwen & Althiof de Marigny]

Matthis avait laissé les chevaux à ses parents, une personne plus grande que lui pourrait très facilement les seller et il savait également que ses parents appréciaient s'aider mutuellement pour se préparer à jouter, dans leur bulle, il avait simplement apporté les heaumes et les boucliers, les lances étaient déjà sur place, après plusieurs aller retour, la demi portion d'homme s'installa dans un coin non loin de la lice. Il attendit, sa mère devait jouter en première après son père.

Il profita d'un instant de calme avant l'arrivée de ses parents, il se mit à genoux au milieu des badauds, les mains bien droites et collées l'une à l'autre, il regarda vers le ciel.

Aristote, aide ma maman et mon papa à gagner les joutes. Merci Aristote, je serai sage, enfin j'essayerai et si je suis pas sage c'est de la faute à Eléa et Timothée.

Le petit garçon se releva et alla s'inquiéter de la présence de ses parents en grimpant sur les bords de la lice. Sa maman entrait en scène, il courut lui apporter son heaume et l'écu avant de lui tendre une belle lance. Il se mit ensuite sur le côté à proximité des lances. Il regarda et vit avec plaisir sa mère briser sa lance. Il sauta avec les deux bras en l'air.

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!

Il apporta une seconde lance à sa mère, multipliant les "pardon" pour arriver jusqu'à elle, pas évident avec la foule. Il lui tendit la lance, mais cette fois ni elle, ni son adversaire ne toucha. Matthis ragea un peu, mais resta concentré sur la suite de la joute de sa mère. Et pour la troisième lance sa mère brisa mais son adversaire aussi, les deux chutèrent, heureusement sans gravité aucune, mais sa mère avait gagné, il la laissa saluer son adversaire avant de récupérer l'écu et le heaume qu'il alla vite déposer dans la tente familiale. Il regarda ensuite les différentes joutes, celle de son amie Beths, elle aussi avait gagné. Il ne manquait plus que son père, d'ailleurs c'était le moment, il lui apporta également son heaume et son écu et la lance.

Mais la joute de son père fut tellement rapide que Matthis avait l'impression en récupérant l'heaume, l'écu qu'il ne s'était rien passé, toujours est-il que ses parents avaient gagné, Aristote l'avait écouté, c'était plutôt réconfortant, d'ailleurs sa mère avait suivi à côté de lui la joute de son père mais ne l'avait pas empêché de servir d'écuyer à son père, il était si fier le Matthis en ce jour, il espérait que son père aussi. Il voulait lui montrer les efforts qu'il faisait pour travailler, en oubliant pas d'où il venait.

Supeeeeeeeeeeer ! Vous avez gagné tous les deuuuuuuuuuux !!

Citation :

Joute de qualification, en fin d'après-midi.

Pour cette dernière joute des éliminatoires, que s’avancent sur la lice Thiberian Baccard, Seigneur du Bois d'Oingt, Capitaine du Lyonnais-Dauphiné, connu pour être le jouteur le plus beau des contrées dauphinoises, et Althiof de Marigny, Baron de Cournon d'Auvergne, Seigneur de Neschers et Mirefleurs, Grand Prévost de France.



Elle sourit pour elle même après son annonce, le Capitaine avait notifié sa beauté comme l'une des particularités de sa personne. Elle se fît donc une joie de le rappeler, même si cela était évident, déjà dans les tribunes de nombreuses jouvencelles avaient tourné de l'œil à la mention de son nom.

Le plus beau contre l'un des plus expérimenté à voir qui allait l'emporter.....

Première lance....
Les deux adversaires se font face, le signal est donné et c'est dans un nuage de poussière que les chevaux marquent le départ. Le Baron fait preuve d'une grande pratique et de beaucoup de technique il était donc prévisible que sa lance touche l'armure de son adversaire. Ce dernier peut-être déconcentré par les acclamations des nombreuses jeunes femmes des tribunes, rate sa cible. Le Grand prévôt en profite, met toute sa force dans son coup celui-ci désarçonne le seigneur qui vole à terre.
Déjà toute sa cour est debout entrain de se demander comment se porte le favoris de ces dames, il était bel homme, mais également solide comme le roc, il se relève sans difficulté et ne souffre d'aucune blessure.

Althiof de Marigny est déclaré vainqueur de cette joute.

Il restait sur une défaite au dernier tournoi, mais défaite qui avait suivi onze victoires de rang et deux tournois remportés en cette année 1458. Il était donc au sommet de sa forme et avait en vent des prouesses d'un Bourguignon qu'il espérait bien affronter. Ils ne seraient tous deux pas loin du titre de champion de France cette année, et il comptait bien le ravir au norman Alcalnn qu'il avait justement battu à Sainct-Omer.

Son adversaire du jour lui était complètement inconnu mais comme souvent cela n'avait guère d'importance. Il ne craignait personne mais redoutait tout le monde et mettre un nom sur un jouteur n'apportait pas grand chose si ce n'est parfois de la déconcentration. Il entendait en revanche parfaitement les encouragements de la foule, et notamment ceux de sa belle Kory qui l'avait emporté juste avant et leur fils ainé.

La joute fut rapide et dès le premier assaut il parvint aisément à faire chuter son adversaire. Alors que son fils, un peu surpris par cette victoire eclair, ramassait le haume qu'il lui tendait, il alla saluer son adversaire.

Toutes mes félicitations Messire de Marigny, vous avez clairement surclassé le Maistre d'Arme du Dauphiné !
Votre adresse n'a d'égale que votre bravoure, ce fut un immense honneur d'avoir la chance de vous affronter et j'espère que vous m'accorderez ma revanche lorsque mon niveau se sera quelque peu amélioré.

Ce sera un plaisir que de vous affronter de nouveau. Grand merci pour vos félicitations elles me vont droit au coeur après des mois bien difficiles en matière de joutes. Je suis heureux d'être revenu à ce niveau.