Maison d'Amahir
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 Quand faut y aller, faut y aller !

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Della

Della


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MessageSujet: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptySam 29 Jan - 20:24

    Janvier 1459, fin de mois difficile.
    Sémur la Belle.
    Bourgogne, terre des Renarts.


Della comptait ses sous.
Ca faisait une belle somme, quand même, qui dormait dans ces bourses.
Fruit de son travail, très certainement. Peut-être aussi de quelques petites manigances, de ventes de vin pas très règlotes voire même de pots de vin.
Bah, c'était ça les affaires !
Après tout, pendant des années, elle avait sué sang et eau, maintenant, elle pouvait bien en profiter...
On pouvait la dire riche. Sans se tromper.
A cette somme en écus, il fallait encore ajouter une garde-robe fastueuse et une réserve de vins de qualité assez impressionnante.
Oui, elle était riche.

La veille, elle avait encore signer la vente d'un lopin de terre contre une somme rondelette.
Et demain, elle recevrait le futur locataire de sa maison avec pignon sur rue.
Oui...un locataire qui prendrait bientôt possession de cette belle bâtisse pour un loyer démentiel.
Un locataire ?
Mais...mais alors ??? Cela veut dire que...??? Elle s'en va, la Blonde ????

Anahis, avez-vous trié les vêtements de Charles, comme je vous l'ai demandé ?

Oui, ma Dame. Tous ceux qu'il ne sait déjà plus mettre ont été emballés séparément.

Bien, vous les porterez au couvent, je sais que les soeurs recueillent des nouveaux-nés. Ils leur seront utiles.

Bien, ma Dame.
Et pour les vieux vêtements que vous m'aviez fait mettre au grenier ? Les emportons-nous ?


Non, Anahis, faites de même, au couvent. Les soeurs les donneront aux pauvres.


Anahis se retira après avoir demandé si c'était tout pour le moment.

Sa maîtresse parut soudain bien songeuse...Ce serait une fin de mois difficile...
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Anahis




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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptySam 29 Jan - 22:57

    Quand faut y aller, faut y aller ! Panne330


Au couvent, elle avait dit la patronne !
Mouais...si c'est pas dommage quand même de mettre toutes ces belles choses au couvent, pour les pauvres.
Alors qu'elle pourrait être si belle, Anahis, avec ces jolies chôôôôses. Elle en ferait tourner des têtes, la demoiselle avec un si beau décolleté et ces belles dentelles !!!

C'est ainsi que plusieurs des "vieilles robes" de Dame Della changèrent de malle et se retrouvèrent dans celle d'Anahis.
Il lui suffirait seulement de ne pas les porter devant la patronne.
Après tout, quand elle sortait, Anahis, sa maîtresse n'était pas avec elle. Elle avait pas besoin de chaperon, l'Anahis, pardi !
Tous ces petits Orléanais qui allaient tomber à ses pieds, rien que d'y penser, elle en était toute chose.


Anahiiiiiis !

Vite, la servante replia illico presto le fruit de son détournement et elle se précipita dans l'escalier.

Oui, ma Dame, j'arrive, j'arrive.
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Della

Della


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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptySam 29 Jan - 23:47

Anahis, venez viiiiiite !
Je n'arrive pas à fermer ce coffre !


En effet, le grand coffre, qui devait peser aussi lourd qu'un cheval mort, laissait échapper quelques bouts de tissus rebelles.
Della avait beau s'asseoir dessus, le menacer d'en faire du bois de chauffage, rien n'y faisait, pas moyen de le fermer...

Les déménagements, ce n'était pas le truc de la Blonde.

A chaque fois, c'était pareil...abandonner derrière soi des objets, des souvenirs, des lieux qui avaient écrit une histoire avec elle, cela lui semblait toujours au-dessus de ses forces.

La première fois qu'elle avait été arrachée de la sorte, elle était encore enfant.
Direction le couvent ! Et pour dix ans au bas mot !
Retour prévu à la maison : jamais !
Serait mariée à quinze ans, mère à seize, grand-mère à trente. Point.

Raté !
La cocote avait modifié le tracé trop droit de sa vie.
Quitter le couvent n'avait pas été aisé non plus.
Surtout pour prendre la route sans savoir vraiment où aller.
La Lorraine avait été sa terre d'accueil.
Amis, petite maison, rires...

Retour en Bourgogne.
Beaumont à faire renaître.
Fierté, épanouissement, échelle sociale qu'on grimpe, échelon après échelon, par la seule force de la volonté.
Retour à la Noblesse.
Railly, terre bénie de la Mie.
Déracinement, Beaumont d'abord. Merci à Godefroy en passant, pov'idiot !
Railly ensuite. Orgueil quand tu nous tiens...
Emménagement à Sémur, Maison avec Pignon sur Rue. Excusez-moi du peu...


Quitter la Bourgogne...Elle y avait longtemps réfléchi, pesant POUR et CONTRE, tentant de faire basculer la balance du côté qui l'arrangeait...une fois à droite, une fois à gauche...
Quitter tout !
Non pas tout...Railly lui était rendu. Louée soit la Mie. Et le Ciel tant qu'on y était.
Mais quitter tout le reste.
Amis ? Bah, y en avait pas tant que ça, des vrais amis. Ils comprendraient...ou pas. Juju serait déçu. Il faudra le prévenir, lui. Avec des gants jusque là. Eusaias...il saura la raison. Les autres ? Bah...ils s'en remettront.
Famille ? Ah ! Elle, c'est grâce à elle que Della avait finalement décidé de partir. On ne choisit pas sa famille...tant pis. Famille, synonyme de déception. Enfin, pas toute quand même...Nabel, adorable nièce...Séverin, cousin irremplaçable...Ode, où es-tu, ma cousine d'amour ?
Fonctions ? Hmmm...la Basilique...arf, dur dur quand même...Qui la remplacera ? Personne n'est irremplaçable, même pas un Chambellan.
Politique ? Ouiiiii !!!! Hourra !!! Délivrance !!!!

La terre promise ? Un époux qu'elle adore, qu'elle aime plus que tout, qu'elle veut rendre heureux. A ses côtés, rien n'a plus la même couleur, tout est plus beau, plus grand, plus magnifique. Pour lui, elle ferait n'importe quoi. Il ne le sait pas encore, il le découvrira au fur et à mesure, elle a peur de trop lui dire, de trop lui montrer comme elle l'aime...C'est tellement délicat d'Aimer vraiment. Tellement beau aussi...C'est comme une fleur, au printemps, comme un rayon de soleil qui danse sur la pierre bleue...
Enfin vivre avec lui, tous les jours, pas seulement un ou deux jours par ci par là...toute la vie ? Qui sait.


Il faut qu'on le ferme, ce coffre, Anahis !
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Della

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyLun 31 Jan - 19:28

    Le jour d'avant.


Della était comme une puce !
Elle aurait bien sautillé à gauche et à droite...elle se contentait de courir à gauche et à droite.

Dans la matinée, elle avait reçu le locataire de la Maison avec Pignon sur Rue.
Il lui avait déjà payé un premier loyer, l'homme semblait réglo. Tant mieux.

Ensuite, elle était allée à la Basilique où elle devait recevoir quelques nouveaux ambassadeurs pour une formation de base.
Retour à la maison pour la dernière ligne droite.
Vérification : est-ce que tout était fin prêt ?

Les charrettes étaient chargées, elles partiraient déjà dans la journée.
Il en avait fallu deux...et bien remplies...C'est qu'une Dame ne déménage pas léger.
Le prétexte était tout trouvé : les affaires de Charles !
Ben tiens...le mioche se retrouvait soi- disant avec plus de machins que Della...Mouais...

Demain matin, son escorte arriverait...et son Prince aussi puisqu'il devait se joindre à l'escorte à Orléans.
Oh, ce serait absolument fantastique de voyager avec lui...Quatre journées de voyage, quatre journées avec lui...Le BONHEUR !
Elle avait tant de choses à lui dire, tant de questions à poser, tant de projets qu'elle avait envie qu'ils partagent.
Enfin, leur vie de couple marié allait réellement commencer...
Quatre jours...de REVE !


Après un léger repas, après avoir coucher Charles, la Blonde fit le tour de la maison et s'enferma dans sa chambre pour le reste de la soirée.
Elle lut quelques pages de la Vie de Christos, puis, après ses prières, elle se coucha et ne tarda pas à s'endormir.
Gageons qu'elle rêva de son Prince Charmant qui le lendemain, viendrait l'enlever à la Bourgogne.
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Della

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyMar 1 Fév - 19:59

    Changement de mois.
    Le jour J !


Comme un chat dans un groseillier qu'elle était la Blonde !

Levée avant le soleil, elle devait avoir fait au moins cinquante-huit fois le tour de la maison pour "vérifier que tout était bien".
Anahis en avait le tournis, Anna s'était enfermée avec Charles dans la cuisine et Charles dormait.

Lorsqu'on frappa à la porte, Della sursauta !
En deux temps trois mouvements, elle était sur la poignée.
Elle ouvrit, déjà prête à sauter au cou de son époux.
Heureusement qu'elle eut le réflexe de stopper son geste sinon elle se serait retrouvée pendue au cou d'un...inconnu...
La perplexité de la Blonde dut se lire sur son visage parce que l'homme fut un peu gêné.


Dame Della ?
B...bonjour, je suis...Tom, de votre escorte.


Della tendit le cou pour voir par-dessus l'épaule du fameux Tom, certaine de voir Kéri.

Etes-vous prête, ma Dame ?

Mais où est mon époux ?
Lança-t-elle en guise de réponse.
L'homme parut encore plus ennuyé.

Ma Dame, le Seigneur Kéridil n'a pu se joindre à nous, il est à Orléans, ses affaires le retenaient là-bas.

On raconte que les Gaulois craignaient que le Ciel leur tombe sur la tête.
Mais c'est sur la tête de Della qu'il tomba ce matin-là...ou ce fut tout comme...
Elle regarda Tom avec des yeux constellés de points d'interrogations puis les mêmes yeux se mirent à briller dangereusement et leur bord eut tendance à se remplir d'eau...A savoir si cela était du à la tristesse ou à la colère...l'histoire ne nous le dira pas maintenant.

Toujours est-il que la digne Dame ravala l'une ou l'autre voire les deux et après avoir respirer bien fort et serrer encore plus fort les poings dans ses paumes, elle sourit à Tom.

Bien...D'accord...Merci, Tom...
Elle indiqua l'écurie et poursuivit :
Les chevaux sont prêts.
Nous aussi.
Je vais chercher un dernier sac et...nous pourrons partir.


Il fut fait ainsi.
Anahis, Anna et Charles montèrent dans une voiture et Della monta sur son cheval.
Car, la jeune femme pensant voyager avec son Prince Charmant rustre époux, avait envisagé de chevaucher à ses côtés, l'un et l'autre étant bons cavaliers et...cela lui aurait rappelé une bien belle balade à cheval...et ils auraient pu bavarder, rire...

Mais au diable le romantisme puisque le mari n'était pas là !
C'est donc une Della renfrognée qui prit la route, ce matin-là.
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Della

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyMer 2 Fév - 16:40

    Jour J + 1 ou J - 3

Il avait fallu attendre la mi-journée et l'arrêt pour le repas pour que Della déserre les dents.
Elle avait ruminé sa déception, sa mauvaise humeur, sa tristesse (barrez la ou les mauvaises réponses) toute la matinée.
Il était fort à parier qu'à cet instant précis, il valait mieux pour Kéridil d'être trèèèèèèèèèèèèès loin d'elle.

C'est dans une auberge sur le bord de la route qui menait à Tonnerre que le petit groupe fit halte.
Le repas fut pris dans la bonne humeur et l'on entendit même le rire cristallin de la Blonde s'élever dans la salle. Sans doute un des escorteurs avait-ils réussi à la dérider...Femme qui rit...

Et lorsqu'ils reprirent la route, le Frison noir de Della se tint aux côtés des autres chevaux.
Les bavardages continuèrent bon train jusqu'à Tonnerre où les voyageurs arrivèrent un peu avant la tombée de la nuit.

Des chambres furent louées et chacun passa la soirée dans la sienne.
Revint alors le temps de ressasser les pensées...
Della passa par de nombreuses phases.
Tantôt, elle comprenait très bien que son époux soit resté à ses obligations. N'aurait-elle pas fait de même ?
Tantôt, elle le trouvait gonflé. Ne venait-elle pas, elle, de tout quitter pour s'installer en Orléans, pour lui ?
Puis, elle se calmait et se disait qu'elle avait quand même une bonne escorte et qu'il ne lui arriverait rien.
Soudain, le souvenir d'une présence attaque de brigands lui revenait et elle paniquait...et si elle n'arrivait jamais en Orléans ? Ce serait à cause de Kéri ! Na ! Bien fait, il serait veuf ! Et re-na !
Alors, elle se trouvait ri-di-cu-le ! Elle se comportait comme une enfant gâtée ! Idiote ! Blonde ! Mais enfin, qu'est-ce que c'est que cette façon d'en vouloir à Kéri ??? Tsss...
Mais aussitôt, elle envisageait de faire demi-tour et de rester en Bourgogne, ni plus ni moins ! S'il voulait la voir, qu'il vienne la chercher !!! Non mais !

Heureusement...le sommeil la prit avant qu'elle ne décida quelle attitude tenir.
La nuit porte conseil.
Demain est un autre jour.

Dors bien, Della.
Fais de beaux rêves de Prince Charmant...N'oublie pas que tu l'Aimes.
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Keridil

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyMer 2 Fév - 19:30

[A peu près en même temps à Orléans]


Journée type :

Administration des terres de Bréméan le matin : OK
Ronde aux Ambassades et réponse aux courriers : OK
Repas au château d'Orléans : OK
Passage aux réunions sur l'économie : OK
Passage à la tribune des élections : OK
Rapport de la nuit sur les remparts : OK

Comme vous aurez pu le constater, les journées Keridilesques sont chargées, et pour ça, il a dû sacrifier un voyage en Bourgogne et une route de retour en la compagnie charmante de son épouse.
Du coup, il sait pas trop où elle est, comment elle va, si ses escorteurs ne sont pas d'horribles ravisseurs, entre Orléans et Sémur.
Parfois il se demande comment elle a pris son absence, chassant rapidement l'idée d'une épouse en larmes, parce qu'évidemment, il n'imagine pas un instant qu'elle puisse être en rogne contre lui, bah non, s'pas possible d'en vouloir à Keri Keri Keriii.
Et puis c'est pas sa faute ! C'est le système ! C'est le Duc, ce sont les charges !
Pauvre petit homme surmené.
La nuit tombée sur Bréméan, il est dans son lit, imaginant sa blonde à cheval, sur la route principal, encapuchonnée de bleu.
Puis il se redresse soudain, enfile de quoi avoir chaud, et là il s'apprête à faire une folie.
Torche en main, il descend le colimaçon des appartements jusqu'à l'arrière cour du château, là où se situent les écuries. Des écuries, il arnache au plus vite son animal, son Qantor, à qui il murmure à l'oreille - si si, il murmure à l'oreille des chevaux - des "chut, c'est moi".
Puis monté sur le dos de l'équidé, il entreprend une sortie silencieuse.
Passer devant les gardes en revanche, ça peut se révéler ardu, si bien que sortant la tête de son capuchon, il leur lance de quoi acheter leur silence.


Je reviendrai dans quelques jours, n'ameutez personne, et donnez ça à Julien. Oh ! et jamais je n'ai quitté le domaine.

Une lettre, brève, expliquant qu'on doit le croire souffreteux et contagieux avec ça ! Vieux comme le monde mais tellement efficace.
Enfilant de nouveau son capuchon, il fait signe aux deux massifs hommes que la moindre parole à ce sujet leur vaudrait une exécution en bonne et due forme à Pierre-Coupe.
Battant des deux, il s'éloigne sans bruit dans l'obscurité, puis une fois dans les bois, il bat des deux et amorce un galop.
Il faut rallier Montargis par des routes principales s'il veut croiser son aimée, peut-être aura-t-il le temps de rejoindre Conflans, il le faut même ! Sinon elle doutera fort de son entreprise : la retrouver.
Pas de bol, jamais il n'atteindra Conflans dans les temps...
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Della

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyJeu 3 Fév - 17:42

    Jour J+2 ou J-2


Entrée à Conflans.

STOOOOOOOOOOOOOOOOp !
Qui va là ?


Ohlà, on ne passe pas !
Z'êtes pas en conformité avec le Codex de Champagne !!!
Z'allez aller en prison, niark !


Décidément, ces Champenois étaient d'un casse-pieds...
Déjà, ça faisait des mois qu'à Saint André, on essayait d'avoir un traité d'Ambassade...pas moyen à cause d'une histoire d'armes et de lances...Pareil pour laisser le libre parcours jusqu'à Joinville en passant par Langres...Et là, voilà qu'ils remettaient le couvert !!! Qu'ils osaient penser imaginer interdire au Chambellan d'entrer en ville !

Pourtant, Della était de trèèèèèèèèèèèès bonne humeur.
Elle avait bavardé tout le long du chemin avec Tom, ils avaient échangé plein d'anecdotes, ils avaient beaucoup ri aussi. Elle le trouvait de plus en plus sympathique.
Une chance pour le Prévôt de Champagne !
Aussi, le Chambellan bourguignon expliqua en long en large et en carré que son escorte était un simple groupe de voyageurs, qu'elle se rendait pour raisons diplomatiques en Orléans...comment ça, c'est pas vrai ? Oui et alors ? Elle le sait pas, le Prévôt champenois, héhé...et qu'en tant que Diplomate, elle avait droit à des égards et que d'abord, ça ne se faisait pas d'arrêter comme ça la Bru du Duc d'Orléans. Et toc !
Résultat, une heure plus tard, tout le monde était attablé dans la meilleure auberge de Conflans. Le repas allait arriver ! On sentait déjà les effluves

Ce fut l'occasion pour Della de goûter à ce fameux vin à bulles que les Champenois apprécient tant et qu'elle-même fini par savourer...Pensez bien qu'au bout du douzième gobelet, la différence entre Champagne et Bourgogne n'avait plus vraiment d'importance !

La soirée se passa donc très agréablement...et Della ne pensa même pas à être fâchée contre son époux qui l'avait lâchement abandonnée.
Gageons que le lever de demain sera délicat.
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Keridil

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyVen 4 Fév - 15:11

Fichtre, parbleu et autres jurons !
Il avait fallu que Qantor perde un fer. C'était le jour, ou plutôt le soir tiens !
Résultat, arrêt obligé dans une seigneurie voisine, réveil d'un maréchal ferrant grognon à souhait, et ferrage bruyant.
Lui qui voulait un départ discret, c'était raté.
Après un temps qui parut infiniment long, il put repartir, le jour se levait presque, et, exténué, il décida de dormir une heure - pas plus - dans une auberge, au bord du chemin.
Qu'est-ce que cette auberge foutait là ? Qui sait ?
La fatigue aidant et le tavernier n'aidant pas, il ne fut pas réveillé avant...huit bonnes heures.
Résultat ? Il arrive à Montargis avec un jour de retard.
Montargis, village corrompu jusqu'à la moelle et empli de la pire racaille d'Orléans : La Comtesse de Moissey en tête de course, suivie de près par un ancien Vice Chambellan qui n'était resté en poste que deux jours, et autres sorciers de la pire espèce.
Pour sûr, ils ne s'attarderaient pas.
Enfin...ils, en admettant que lui, les trouve.
Avaient-ils fait escale ? Avaient-ils pris par le Berry et Gien ?
Le brun n'en savait foutrement rien, de sorte qu'il décida de se rendre à la douane. Celle de Montargis, il ne connaissait pas, nul doute qu'il passerait inaperçu et que les pécores ne le reconnaîtraient pas comme Chambellan.
Il fit reluire la bague de son père, juste de quoi pouvoir demander qui était passé, sans devoir se justifier. Rang, sois béni !

La douanière fit des manières, comme toute bonne femme un tant soit peu féminine, mais elle ploya vite.
Tirant le mors de son alezan, Keridil partit à la recherche du convoi d'escorteur et d'une chevelure brune.
Retourné aux pavés du centre de la ville, il aperçut un carrosse escorté. La chevelure blonde serait difficile à voir là-dedans, mais le destin voulut qu'elle chevauchât à côté.
Étrange ? Pas son genre. Pointe de jalousie ? Pourquoi chevauche-t-elle aux côtés de son escorte !
Battant des deux, un trot, et hop, il rejoint le convoi à côté duquel il se place, comme s'il en était, sans mot dire.
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Della

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyVen 4 Fév - 22:23

Jour J et quelques...

Montargis, nous voilà !
Toujours d'excellente humeur, grâce à la compagnie de Tom, Della retenait Nergal qui serait bien aller croquer les carottes de la marchande de légumes du marché.
Le Frison avançait, à regrets, laissant les racines sur leur étal, tandis que la Blonde papotait joyeusement, évoquant leur prochaine destination : la Capitale.

C'est à l'exact moment où Della prononçait le nom de son époux que celui-ci apparut comme un enchanteur !
Hoho, de Prince, il serait devenu magicien ?

Della arrêta Nergal et toisa celui qui l'avait abandonnée.
Son regard était en version acier. Traduisez : Della en rogne !

Mais...mais vous savez ce que c'est...elle se laissa aller à un tout petit sourire.
Bah, après tout, il était quand même venu jusque Montargis, c'était pas si mal...Puis, il était son époux adoré, son Prince Charmant, son Cygne Blanc...Elle tira doucement sur les rennes du cheval pour l'amener à la hauteur de celui de Kéri et sans mot dire, lâchant les rennes d'une main, elle se pencha vers son époux pour l'embrasser.

Bonjour, mon époux. Fit-elle juste après s'être redressée. Je suis heureuse de vous voir. Continua-t-elle dans un petit sourire charmeur. Et vous ? Acheva-t-elle avec un clin d'oeil amusé...se disant qu'il ne perdait rien pour attendre. La vengeance est un plat qui se mange froid.
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Keridil

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyLun 7 Fév - 16:38

Oh la jolie surprise, elle faisait pas la tête !
Il se serait attendu soit à la voir fulminer, un peu comme lui l'aurait fait, l'accueillant froidement avec un "Seigneur Keridil", ou un autre "Messire", mais non, elle était gentille.
Bon, un ptit peu plus droite que d'habitude, mais ça aurait pu être pire non ?
C'était mal parti pourtant, le regard avait été glacial, jusqu'au petit sourire qui veut dire qu'on ne résiste pas à l'arcade sourcilière de Keridil. Arcade qui dit : m'en voulez pas, j'vous aime.

Lorsqu'elle s'arrêta, il fit de même et eut droit à un petit bisou.
Ah, elle lui avait manqué sa chérie !


Bonjour, mon aimée, j'aurais aimé être avec vous plutôt, et je pensais vous rattraper à Conflans. Je suis heureux de voir que tout s'est passé pour le mieux, et de vous avoir enfin en Orléanais !

Plus qu'une journée de route avant Orléans, puis Bréméan serait tout à côté. Si c'était pas magnifique ça d'avoir sa blonde avec soi, de savoir que c'était pour de bon, qu'elle ne repartirait pas en Bourgogne, ou alors peu souvent.


Sont-ce là vos escorteurs ? J'espère qu'ils ne sont pas trop rustres.

Où quand l'hospice se fout de la charité me direz-vous ! Mais eh, il se prend un peu pour le messie quand même, il a fait une nuit de route ! Enooorme.
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Della

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyLun 7 Fév - 20:06

La douce Della sourit encore à son Prince, en lui répondant : Oui ! Ce sont mes escorteurs ! De très charmantes personnes...en particulier Tom. C'est lui là, vous le voyez, le grand avec une belle carrure et de longs cheveux lui tombant sur les épaules ? Suivez le doigt blond...Nous avons beaucoup bavardé et beaucoup ri aussi...Il est très sympathique, il faudra que vous fassiez mieux connaissance, si vous le désirez...
Et la Belle fit mine de remettre son gant correctement, le temps de laisser une petite pique de jalousie traverser l'esprit de son époux. Du moins, l'espérait-elle...Puis, elle reprit, tout naturellement, avec une innocence toute féminine.
Je suis tellement heureuse, mon Cher Ange !!! Enfin, vivre avec vous, tous les jours...Du matin au soir...et du soir au matin ! Petit sourire coquin qui devrait faire passer la pilule jalousie...
Vous me manquiez tant...Oh, nous n'aurons que peu de temps, à Bréméan...Il nous faudra partir à Paris, nous devrons y être le 5...à l'Hôtel Saint Paul, la Reyne m'y attend, plutôt nous y attend, pour Railly.

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Keridil

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyLun 7 Fév - 22:22

Le fameux sourcil - celui que tout le monde au final sait arquer - s'arqua, et l'Amahir toisa le brun.
S'il avait été déviant, il aurait en effet trouvé le bougre charmant et ténébreux. Ceci n'étant pas le cas, il afficha une moue désapprobatrice.
Belle carrure...ça se discutait, et cheveux longs, ça oui, pour les avoir longs, il les avait long.
Keri se passa une main dans les cheveux.


Moui, si vous aimez les cheveux longs...je peux toujours laisser pousser les miens.

Et toc ! A voir si elle allait acquiescer à la proposition, même si secrètement on espère sincèrement que non.
Puis, maligne, elle eut tôt fait d'embrayer sur un sujet qui pour sur mettrait le Seigneur de Bréméan en joie. Il s'imaginait déjà le lendemain entrain de profiter de son épouse, quand il fut détrompé. Eh non, le lendemain ils seraient entrain de préparer les malles. Soit.


Ah, l'ennoblissement est donc planifié. Soit, nous serons à Paris le 5. Vous devriez en profiter pour demander des appartements au Louvre.

On peut toujours rêver non ?
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Della

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyMar 8 Fév - 10:43

C'est avec un éclat de rire que Della accueillit la proposition de Kéri de se laisser pousser les cheveux.
Elle l'observa un instant, l'imagina alors avec une longue chevelure et elle rit de plus belle.

Pardonnez-moi...mais...D'un geste, elle mima de longs cheveux...Vous imaginez ainsi...Et elle repartit dans un fou-rire...

Lorsque enfin, elle se calma, souffrant légèrement des côtes et essuyant une larme de rire au coin de ses yeux, elle rassura son très cher parce que toute femme le sait, les hommes ont besoin d'être rassurés, tout le temps.

Ne changez rien, Kéri, vous êtes merveilleux comme vous êtes.

Plus sérieusement, on reparla de Paris, tout en avançant, il va de soi.
En effet, la date a été retenue par Béatrice, cela sera en petit comité aussi, à part vous, il n'y aura pas d'autres accompagnateurs à mes côtés. Par contre, il y aura d'autres vassales et Blanche...du moins, je l'espère...Et ma foi, j'espère bien pouvoir loger au Louvre, en effet...étant vassale de la Reyne, ça devrait être possible...Non ?
Elle aussi, elle a des rêves de grandeur, pourquoi ça serait réserver à son Ange ?
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Keridil

Keridil


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Date d'inscription : 28/12/2009
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyVen 11 Fév - 19:34

Et en plus elle se moquait ! Non mais c'était un monde. Keri Keri allait découvrir les bonnes femmes, et il serait pas déçu. Tant que Madame vivait loin, ils vivaient un conte de fée, mais la routine finira bien par s'installer, agrémentée de son coulis de désagréments quotidiens toussah, et elle commençait les quolibets ! Eh bah ça promet.
Ah, elle se rattrape. Elle se rattrapera toujours. Il sourit, puis le chemin se poursuivit.


Elle était comme lui. Sous ses airs humbles, elle aimait le luxe, le faste, et puis après tout, pourquoi s'en priver quand on pouvait l'avoir devant sa porte ?

Votre amie Blanche...la bretonne ?

Keridil n'aimait pas les bretons, même s'il leur devait en un sens sa condition actuelle, mais à quel prix ?

Je n'aurais pas besoin d'escorte non plus. Julien, mais il ira se promener dans Paris. On pourra d'ailleurs y rester quelques jours non ?

Si Keri avait su que quelques jours allaient suffire à dépraver son valet il se serait gardé de la suggestion.
Les bavardages d'usage étant fait, il allait s'enquérir de la santé de Charles, quand une brise lui souffla une idée. Ils étaient arrivés aux portes de Montargis.
Le regard azur se fit taquin et son sourire se fendit en coin.


Ma douce, il va falloir suivre.

Abandonnant allègrement le cortège, il entama un galop. Ils couperaient par champs jusqu'à Bréméan. A quoi bon s'arrêter à Orléans après tout ?
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Della

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptySam 19 Fév - 19:42

Oui, Blanche est Bretonne, en effet.
Mais c'est mon amie avant tout !

Houlà oui, elles étaient amies, ces deux-là, à se partager des secrets qu'elles gardaient contre vents et marées.

Elle allait répondre que oui, ils resteraient bien quelques jours à Paris quand Kéri lança son cheval au galop.

Hop ni une ni deux, Della serra les jambes et Nergal suivit son comparse à travers champs.
Il y avait trop longtemps qu'elle n'avait pas galoper ainsi et elle retrouvait tout le plaisir de la vitesse, du corps à corps avec l'animal et du vent froid qui frappait son visage.

Il fallut plusieurs foulées pour que le Frison rattrape le cheval de Kéri, nulle compétition, juste le plaisir d'une chevauchée, tous les deux, avant d'arriver enfin chez eux pour un long séjour.

Du moins, c'est ce qui était prévu...
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Della

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyDim 2 Oct - 15:02

Looooooooooooongetmps après !
On y "rrrallait" !


Arrêtez-vous, Firmin !

Encore ?

Oui et vite !


Pour la énième fois, le carrosse s'arrêta.
Et pour la énième fois, Della sortit précipitamment du carrosse pour sur le bord du chemin, se plier en deux, les bras serrés sur son estomac.

Fichu gosse ! Marmonna-t-elle entre deux nausées. Si j'avais su...!

Hé oui, depuis plusieurs semaines maintenant, la Blonde Baronne savait ce que voulait dire "la joie de la maternité".
Malade le matin, malade le midi, malade le soir, malade même la nuit, elle ne mangeait quasiment plus rien que quelques morceaux de pommes ou de poires, ne buvait que de l'eau, le vin lui soulevant le coeur rien qu'à l'odeur.
Inutile de préciser que sa tâche de Premier Maître d'Hôtel n'était pas une sinécure dans ces conditions.
Heureusement, il n'y aurait pas de grand repas au Louvre avant les Allégeances des Nobles de l'Ile de France et avec un peu de chance, d'ici à là, la situation serait revenue à la normale. C'est ce que lui affirmait Elisabeth Stilton de Lasteyrie, dans ses lettres. Mais pour tout dire, Della doutait un peu de cela.

On y va ! Lança-t-elle à Firmin en remontant dans la voiture auprès de son Parrain qui avait tenu à l'accompagner, pour le voyage, lui-même devant se rendre en Touraine et faisant le détour pour que sa filleule ne voyage pas seule.
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Clement

Clement


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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller !   Quand faut y aller, faut y aller ! EmptyDim 2 Oct - 16:24

Arrêtez-vous, Firmin !

Dans son petit antre étroit, l'enfant peste. Il remue, s'active, réveillé par les tressauts du carosse. Est-ce si compliqué, de bien roulé ? La porteuse, entre deux nausées, ronchonne elle aussi. Si elle avait su... Si elle avait su que ça durerai neuf mois, moins avec un peu de chance, elle aurait sûrement refusé. Mais le programme lancé, l'enfant en formation, elle ne pouvait plus rien y faire. Et puis, au fond, ne l'aimait-elle pas ? Ce petit être qui la ronge ? Mystère de la nature qu'est l'attachement de la mère à l'enfant. Vient-il à la naissance ? Ou avant ?...

Soit. La porteuse bouge, se relève encore. L'enfant rage, tappe une fois de plus, mais Della réussit à remonter dans le carosse, et c'est repartit ! Comme à chaque fois, il frappe, de moins en moins fort, puis se rendort, dans un sommeil court et sensible. Un simple bruit et...
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