[RP] Arrivée d'un apiculteur

Messages : 5 Date d'inscription : 03/12/2012 Age : 28 Localisation : Autun

Autun - Nevers - Gien - Orléans - Chartres !

Tel était le chemin à prendre pensait le jouvenceau en regardant la carte dans sa petite chaumière d’Autun. Une nouvelle carte cette fois avec annoté les différentes terres des nobles seigneurs. Même si cela lui avait coûté une fortune, il trouva tout de même que ce fût un investissement rentable. Après tout, avec cette carte, il pourrait livrer son miel et autres produits à bon port sans se trompé. Enfin, il l'espérait ...

Il enroula la carte et la rangea soigneusement dans un tube en bois. Un dernier regard à sa liste pour ne rien oublier. Sa cargaison de miel et d’hydromel est prête, sa malle de voyage également. Les roues de sa charrette sont en bon état cette fois. Tout est fin prêt pour le voyage jusqu’à Chartres. La Duchesse Della l’avait invitée pour une fête avec la promesse de libation et de ripailles à foison. Rien de tel pour attirer un gourmand. Mais s’il y allait c’est parce qu’il appréciait surtout la compagnie de la noble blonde. Et puis, il n’avait jamais vu de joutes de sa vie. C’est là l’occasion de réaliser un rêve d’enfant, d’histoire qu’on lit dans les contes.

Le voilà parti sur sa charrette, un dernier regard vers sa chaumière et la chaumière voisine. Il avait laissé une lettre pour sa bien-aimée sur la table de la grande salle au cas où elle rentrait du couvent pendant son absence. Le voyage dura 5 jours et 5 nuits faisant halte dans des auberges de relais ou des grandes villes. Et le matin du 6ème jour, il arriva devant les portes de Chartres. Il restait encore à traverser la ville et le jouvenceau arrête sa charrette devant le pont-levis baissé, herse levée. L’on voyait bien que la ville était en fête. Ne sachant pas trop quoi faire, Ambroise décide de traverser le pont-levis et d’entrer dans la cour du château. Là, il souhaitait bien être accueilli, en espérant être au bon endroit. Dépourvu de sens de l’orientation, il serait malheureux de s'être trompé, même si les badauds lui avaient indiqué à la route à prendre.

Messages : 9 Date d'inscription : 29/01/2011

Anahis, par-ci !
Anahis, par-là !
Anahiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !

Des jours et des jours que tous les gens de Chartres étaient sur le qui-vive à répondre à tout ce qui leur était demandé.
Anahis était cachée sous son chaperon, c'est qu'il faisait rudement froid et cette neige qui avait décidé de se remettre à tomber juste au moment où elle devait aller chercher des oignes dans la grange !
Elle en avait les bras chargés et devait lever le nez pour voir où elle avançait, tout en prenant garde de ne pas glisser chaussée de sabots trop grands pour elle mais tellement bien rembourrés de paille qu'elle ne les aurait pas troqués contre des plus petits.
L'odeur des oignes lui chatouillait les narines, ça sent bon, mais ça pique...et ce qui devait arriver arriva...

Aaaaatchoum !
Les oignes valdinguèrent, Anahis avec qui se retrouva les quatre fers en l'air, glissant jusqu'à un jeune homme qu'elle renversa à son tour l'entraînant dans sa chute.

POUF ! PAF ! PATATRAS ! SPLAF ! BAM !

Messages : 5 Date d'inscription : 03/12/2012 Age : 28 Localisation : Autun

La charrette est arrêtée devant le logis seigneurial. Ambroise en descend et vient flatter l’encolure de son vieux canasson. Il entend quelqu’un éternuer, il se retourne et ... #@!*# Il est percuté par une demoiselle et son panier, glissant sur le sol plutôt verglacé. Il tombe maladroitement en arrière et goûte au sol gelé et bien dur, avec pour seul amortissement, ses fesses. Il réprime un cri douleur en serrant les dents et tente de reprendre ses esprits. Remarquant la demoiselle allongée sur le sol, il se redresse en prenant appui comme il peut sur la charrette, sentant une douleur lancinante au coccyx. Ouïe ! Ouïe ! Ouïe ! Inquiet pour la demoiselle, le jouvenceau s’approche tant bien que mal et va quérir de son état.

Rien de casser Mademoiselle ? lui dit-il en lui tendant la main pour l’aider à la relever.

Messages : 9 Date d'inscription : 29/01/2011

Hhhhhhhhiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!

Aïe, ouille, aïe !

Les jupes par dessus la tête, la pauvre Anahis essayait en vain de trouver la sortie de cette drôle de tente dans laquelle elle était empêtrée, battant l'air des jambes et des bras.

Enfin, sa tête émergea et un peu sonnée encore, elle regarda à gauche et à droite, pour voir qui allait se moquer d'elle.
Rouge jusqu'aux oreilles, son regard croisa celui du jeune homme qu'elle avait vu tomber après qu'elle l'ait percuté violemment.
Elle se serait bien cachée à nouveau dans ses jupons mais le jeune homme lui tendait une main amicale qu'elle saisit pour tenter de se relever.
Ce ne fut pas une réussite du premier coup, il fallut s'y reprendre à deux fois mais là, c'était bon ! Anahis, à nouveau sur ses deux pieds, se secoua pour faire tomber la neige qui collait à ses vêtements et toute penaude, elle s'adressa au jeune homme.

Merci, messire. Je crois que je suis entière, oui.
Je suis navrée, je vous ai fait tomber.

Elle se pencha pour ramasser le panier à ses pieds et y remettre deux oignes, pour les autres, il faudrait aller les chercher plus loin, un peu partout dans la cour.

Messages : 5 Date d'inscription : 03/12/2012 Age : 28 Localisation : Autun

Un peu sonné, le jouvenceau aux boucles brunes mi- longues s’était relevé, le postérieur bien douloureux. Il avait vu la servante affalé au sol nageant la brasse dans ses jupons. Et lorsqu’elle arrive à se redresser, il lui tendit une main secourable qu’elle agrippa comme elle le pouvait, comme une ancre pour ne pas couler. Ambroise tira une première fois mais cela ne fut pas suffisant, il dû se reprend à deux fois pour y arriver. Pas qu’elle fut lourde la demoiselle mais la neige bien tassé la fit glissé. A présent debout tous les deux, la demoiselle secoue la neige imprégnée à ses jupons puis répond à sa question.

Mais de rien. Ce n’est point grave Damoiselle. lui répondit-il avec un petit sourire timide.

Elle se penche alors pour ramasser ses oignes qui pour la plupart avaient roulé un peu partout dans la cour. Le jouvenceau s’attèle également à la tâche ramassant les bulbes et les déposants dans le panier. Et durant sa récolte, il sentit la brise glaciale refroidir ses braies et son fessier. D’ailleurs une belle auréole s’y était dessinée.

Brrrrrr !!!! Qu’il fait froid …

Il dépose le dernier oigne sur le tas dans le panier, se redresse et regarde la servante.

Voilà qui est réparé. Je suis Frère Ambroise. J’ai été invité par la bienveillante Duchesse Della à la fête, et vous ?

Il se baisse et attrape le panier de ses deux mains.

Je vais vous aider, dites-moi où puis-je déposer ses bulbes à faire pleurer ?

Messages : 9 Date d'inscription : 29/01/2011

Anahis encore toute retournée de sa chute resta un moment à regarder faire le jeune homme, un sourire béat sur les lèvres.
Quand il lui parla, elle eut un petit sursaut comme si elle se réveillait d'un joli rêve.

Moi, je travaille pour la Duchesse, aux cuisines généralement. Elle indiqua d'un doigt timide le panier que le sieur portait pour elle. Ca explique les oignes. Vous la connaissez bien, la Duchesse ? Moi, je l'aime bien, elle est très bonne avec moi. D'autres ne l'aiment pas, ils disent qu'elle est sévère. Anahis leva les épaules et prit la direction des cuisines. Je retourne aux cuisines, j'ai du travail. Donnez. Elle reprit le panier et tendit son index vers la lice. Pour vous, c'est là-bas. Le spectacle, les joutes, les chevaliers et tout le reste, les belles dames...Par là.

Messages : 5 Date d'inscription : 03/12/2012 Age : 28 Localisation : Autun

Ambroise dévisage la demoiselle qui se présente comme la cuisinière du château. Le jouvenceau lui sourit. En effet oui, cela explique tout … rétorqua-t-il baissez ses yeux sur les oignes, puis relève la tête. Et voilà que la servante vend les mérites de sa patronne. Ce que le jeune clerc pu lui acquiescer avec le sourire. Oui, la Duchesse Della est vraiment bien aimable. Je l’apprécie beaucoup. dit-il les pommettes devenant rouge coquelicot. Ni une, ni deux, sans qu’il ait le temps de réagir, la cuisinière lui prit le panier des mains et lui indique la direction de la lice. Le jeune homme ne peut s’empêcher de tourner la tête en cette direction. Il avait vraiment envie de voir le spectacle, les joutes et les chevaliers. Il en avait mêmes les azurs qui pétillent d’impatience. Mais pour les belles dames par contre, il haussa légèrement les épaules. Pour lui, c’est sa bien-aimée la plus belle dame. Il reporte son attention sur la cuisinière qui ne s’était pas présentée dans la précipitation. La voilà à l’embrasure de la porte, panier bien calé sous le bras. Ambroise l’interpelle Euh mais, attendez ! Je fais quoi avec ma charrette ? Et puis je viens livrer du bon miel et de l’hydromel que la Duchesse Della m’a gentiment commandé …

Messages : 15 Date d'inscription : 04/12/2012

« Vous pouvez vous rendre aux joutes, mon garçon. Les éliminatoires ont déjà commencé. Je prendrais en charge les essais d'Della, si vous le voulez bien. Où devrais-je vous ramener la charrette ? » interroge-t-il le jeune homme, tandis qu'il ne fait semblant de rien. Il vient juste de sortir de sa rencontre avec l'élégant Drahomir, et il semblerait que cette commande de miel tombe à point nommé.