Les 8 ème de Finale

Messages : 6 Date d'inscription : 03/08/2010 Localisation : Bourbonnais-Auvergne

[Joutes de Korydwen & Althiof]

Ses parents joutaient de bon matin, Matthis s'était donc levé au chant du coq, après un rapide petit déjeuner constitué de lait et de bonne brioche, il avait beau être écuyer, il appréciait se faire servir un petit peu et puis les serviteurs le connaissaient bien, le tout dans son ventre, il enfila sa jolie tenue d'écuyer et alla voir les chevaux. Althiesse semblait en pleine forme mais lui ne joutait pas, Thessalie et Pégase quant à eux finissaient de manger et de boire, Matthis avait pris soin de bien vérifier les réserves, les montures ne devaient manquer de rien, sinon cela risquait de mal se passer. Il en profita pour aller voir le tableau d'affichage, ses parents joutaient l'un après l'autre, honneur au dame, sa mère commencerait, contre Dame Juliette, il avait entendu une histoire qui disait que lors d'une joute contre une dame Juliette sa maman s'était fait bien mal à l'épaule, peut-être que c'était cette dame Juliette, sa mère la reconnaitrait sans doute. Il regarda ensuite pour son père, sauf que le nom était bien trop long pour le retenir, Matthis avait beau le répéter durant tout le chemin jusqu'à la tente de ses parents qu'il l'oubliait en arrivant. Là n'était pas le plus important non plus.

Avec l'aide d'un serviteur plus grand, il prépara les montures, il alla ensuite un peu astiquer les armures de ses parents, donnant au passage quelques coups de marteau pour redresser les morceaux un peu déformer. Tout était bien prêt, il récupéra les heaumes et les écus et repartit dans son petit coin favoris pour monter son mini campement d'écuyer et attendre les joutes de ses parents. Le tour de sa mère arriva, Matthis l'observa, elle était déjà sur le dos de sa belle jument frison. Matthis s'approcha d'elle en courant un heaume et un écu dans les bras, il les lui tendit, avant de repartir en courant chercher la lance qu'il lui donna alors qu'elle était sur la lice déjà.

Bonne chance Maman !

Matthis se recula pour observer le spectacle et resta à côté pour tendre les futurs lances, il était persuadé que sa mère les briserait toute et gagnerait ! Et bingo, il avait gagné, alors que Dame Juliette l'avait raté, sa mère brisa sa lance, Matthis sauta de joie et alla vite apporter une deuxième lance à sa mère. Si elle réussissait à faire tomber son adversaire en brisant elle gagnait, il fallait qu'elle gagne !!

Allez ! Thessalie je compte sur toi pour mener Maman à la victoire !!

Il caressa un peu l'animal avant de s'écarter pour regarder la deuxième lance. Et là sa mère brise sa lance alors que son adversaire rate et comble du bonheur pour le blondinet il voit l'adversaire de sa mère chuter. La demi portion d'homme plie les genoux et prend une bonne dose d'élan et saute en brandissant ses bras en l'air, retenant un cri de joie. Il allait vite récupérer les affaires de sa mère et s'inclina devant Dame Juliette respectueusement. Mais il n'avait pas de temps à perdre, il devait aider son père qui devait déjà être sur place et qui avait sans aucun doute observé sa mère l'emporter, de quoi mettre beaucoup de baume au coeur et puis sans doute le rassurer. Matthis s'approcha de son modèle de père et lui tendit un heaume et un écu, avant de lui donner sa lance.

Allez Papa ! Avec Maman on va t'encourager !

Il caressa ensuite Pégase le beau cheval de son père.

Allez Pégase ! Montre ce que les beaux chevaux thessaliens savent faire ! Les françois ne savent pas !!

Il se recula, les yeux rivés sur son père qui la encore ne pouvait que gagner... Si seulement Matthis avait eu raison... Son père rate, Matthis passe ses mains devant ses yeux et tourne légèrement la tête, il redoutait une chute de son père, il savait que l'adversaire avait brisé lui. Un gros boucan arriva jusqu'à ses petites oreilles, il vit son père et son adversaire par terre sur le sol. Le blondinet partit en courant en direction de son père, heureusement l'arbitre disait qu'il n'y avait rien de grave. Le petit bonhomme retira le heaume de la tête de son père et regarda son adversaire. Il avait été très impressionné le petit gars.

Félicitations messire.

Il se tourna ensuite vers son père.

T'inquiète pas papa ! T'as fait un beau parcours, même un très beau et maman porte encore nos couleurs, tout n'est pas perdu. Et pis pour moi t'es le meilleur des jouteurs. On aidera bien maman à se préparer et elle joutera pour toi, pour tes couleurs.

Il ne savait pas vraiment si les dames pouvaient jouter pour leurs époux, il savait que les époux le faisaient pour leurs dames. Son père devait savoir.

Matthis posa sa petite main sur la large épaule de son père, il savait bien que c'était bien peu agréable de perdre. Mais il savait aussi très bien que son père saurait rapidement trouver les bras de sa mère. Mais le blondinet, lui, il était bien fier de son père, il espérait déjà pouvoir rivaliser avec lui quand il serait en âge. Il attendit sagement aux côtés de son père.

Angelyque avait fait son possible, elle crût bien à un moment lors de la deuxième lance qu'elle arriverait à gagner, malheureusement son adversaire chargea à la troisième lance et la baronne vit un vol plané qui l'envoya au sol, elle loua son bon sens qui lui avait fait mettre de petits coussinets sur son postérieur, ce qui fait qu'elle s'en tira sans trop de dommage.

Elle lança un regard noir en direction de son adversaire, l'horrible individu l'avait saluée puis était reparti sans même l'aider à se relever.

Gromellant et pestant contre le monde entier, elle se releva tant bien que mal et retourna, rouge de honte et de colère, du côté des tribunes pour voir la suite des duels, Digoine et son vassal devait jouter un peu plus tard, elle esperait qu'ils s'en sortiraient mieux, eux.

Alors que le jeune Enguerrand se flirtait avec la foule qui jouissait du spectacle des huitième de final, il saisit sa place à son tour à la demande du héraut de la joute. Sa sœur adoptive - il ne la connaissait pas - ne l'avait pas emballée, puisque perdante Flex restait le seul de la Mirandole en jeu. Encore une fois il allait affronter un grand officier de France. Il ne cacherait pas le plaisir de gagner contre tel ; or, c'était bien là une chose qu'il considère ennuyante que d'échanger des voeux de chance et tout ce protocole de lèche-cul. Il avait une dette envers Althiof, car ce dernier fut l'un des principaux investigateur pour le sauver de sa séquestration en Guyenne, par un bâtard de Louvelle. A ce souvenir, sa tempe battit un tambour sourd, qu'il essaya de calmer par un massage. Il n'insulterait ni ne jurerait le grand prévôt de France pour ces raisons là, bien que cette coutume ancestrale de sa part lui portait chance, le borgne ne voulait pas maudire son sauveur. En bout de lice, Flex glissa son heaume.

« - Ce gamin va me faire perdre. » Dit-il hargneux contre Matthis. En fait, il enviait ce fils qu'il n'aurait jamais eu. Même sa propre fille, son unique héritière complotait pour sa mort, et ne lui donnait jamais aucune marque d'affection à ce jour. Lui aussi aurait apprécié se faire encourager par Luna de la Mirandole et de Dublith, mais à part fricoter avec une gouine d'Angoulême, il ne reçut aucun remerciement de tous les fonds & pistons octroyés.

Il ne suffit que d'une passe pour départager les jouteurs. Bien que tous les deux chutèrent, il fit le seul à briser sa lance. Même pire encore, le borgne fut féliciter par le fils du perdant. Il s'était promis de ne pas jurer, ni de porter une insulte impersonnelle. Prenant sa jalousie d'une telle gratitude, il se força à faire un geste gracieux de la main - pas trop longtemps - pour remercier tant le fils que le père. Le borgne se retira tout en profitant des acclamations de la tribune à son égard. Il aimerait que cet instant dure éternellement.

Messages : 72 Date d'inscription : 21/05/2010

Elle marche près de carotte montée par Sebbe en armure, elle ne lui parle pas, il a besoin de se concentrer avant d'entrer en lice, et puis à quoi bon parler il sait qu'elle espère qu'il va remporter cette joute, en bonne écuyère et surtout amie.
Elle s'en allait mettre une tape sur la croupe de Carotte, quand elle retient son geste, elle se contente à la place de lui tendre sa lance et son bouclier, un sourire et lui chuchote juste " Courage"

Les deux concurrents se saluent, ainsi que l'ensemble des personnes présentes. Ils se font face à face, Il abaisse son heaume, lance en avant, les deux concurrents galopent vers le choc, elle sursaute, les deux adversaires sont touchés, bruits sourd des lances. Ils font demi-tour, se préparent pour le second choc, de nouveau elle se crispe, la lance de la baronne se brise. Elle ne peut s'empêcher de grimacer, mais rien n'est joué il reste un dernier tour.

Elle ferme les yeux et adresse une courte prière au Très-Haut afin qu'il lui accorde la victoire. Elle entend les chevaux repartir au galop, elle se mord les lèvres, elle n'ose les rouvrir (les yeux), elle murmure "faites qu'il l'emporte, faites qu'il l'emporte", fracas des lances qui se brisent, cri de la foule, puis bruit mat et métallique d'une armure qui rencontre le sol brutalement. Elle ouvre les yeux et voit Sebbe sortir victorieux de la lice, elle lui adresse un grand sourire tout en remerciant intérieurement le Très-haut qui a bien voulu l'exaucer.

Toute à sa joie de le voir sortir vainqueur, elle en a oublié son adversaire, elle se retourner vers la lice et voir la baronne se relever sans mal, heureusement une joute qui se termine sans blessure. Elle se retourner vers Sebbe et marche à ses côtés, le bouclier a bien souffert. Il va falloir en changer pour la prochaine rencontre.

Elle s'approche de l'oreille de la jument et lui chuchote "Si ton maître le permet double ration d'avoine et pour lui double chope de gienlain". Sebbe je t'aide à te défaire de tout ceci et nous irons voir les autres rencontres? Ton cousin joute contre son vassal Bel.garath

Messages : 13 Date d'inscription : 23/07/2010

Spoiler:

Korydwen s'était préparée une fois de plus à jouter, les 8ème de final, cela faisait un moment qu'elle n'avait pas atteint ce niveau et qu'elle n'avait pas jouté, elle s'était préparée comme d'habitude avec l'aide de son époux, l'aidant également, un duo de choc qu'ils faisaient, bien trop souvent ils avaient oublié autant l'un que l'autre, que sans la deuxième moitié, ils n'étaient plus rien, une confiance aveugle la guidait, et elle savait au plus profond d'elle-même qu'il avait raison, même si des fois elle disait le contraire ou qu'elle racontait des bêtises. Mais ça, c'était Korydwen dans toute sa splendeur.

Le blondinet s'était déjà affairé lorsque Korydwen quitta sa tente déjà bien prête, elle était d'attaque, jouer, s'amuser, rire, passer des bons moments, voilà qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Il fallait en profiter, hisser une fois de plus sur Thessalie qui elle aussi y prenait gout, la dame prit la direction de la lice, sans avoir offert un dernier baiser à son époux. Elle joutait dans les premiers, elle vit son fils arriver en courant avec heaume et écu, puis lance, en apprenant le nom de son adversaire, elle ne put que sourire. La dernière fois qu'elle avait jouté contre Dame Juliette, elle avait perdu et avait été blessé à l'épaule, les aléas des joutes, elle était heureuse de cette "revanche", elle était grande jouteuse dans ses souvenirs la dame, c'était donc un honneur que de jouter contre elle et de profiter, l'on apprenait toujours au contact de grands jouteurs, l'on faisait des erreurs que l'on évitait ensuite de reproduire.

Elle entra en lice, sa lance bien positionnée, un regard à son adversaire et son oreille tendu vers son fils qui l'encourageait. Même le cheval eut droit à un encouragement. Korydwen se concentra à nouveau, gardant sa lance le plus droit possible, le coup d'envoi retentit. Elle s'élance et évite la lance de son adversaire et en profite pour briser la sienne, dame Juliette en brillante cavalière reste sur sa monture, une deuxième lance dans la main apportée par sa descendance, elle s'élance à nouveau, son adversaire rate, elle en profite pour viser et brise en la faisant chuter. Korydwen finit sa course au bout de la lice, son époux avait-il vu ? Elle ne savait pas, mais elle était bien heureuse en tout cas.

Elle descendit de sa monture et s'approcha de Dame Juliette et lui tendit la main pour l'aider à se relever.

Merci dame pour cette joute ! Mes souvenirs étaient bien bons, vous êtes une jouteuse fortement expérimentée et la dernière fois que nous nous étions rencontré, j'étais à votre place. La boucle est bouclée l'on dirait.
J'ai été ravie de jouter à nouveau contre vous. J'espère ne pas avoir été trop brusque.

Korydwen laissa le temps à son vis à vis de lui répondre, la prochaine joute était celle de son époux. Elle laissa son fils récupérer le matériel, cette fois, elle n'aurait pas le temps de se changer, elle resta donc en tenue de jouteuse sur le bord de la lice, la vision était parfaite, elle pourrait encourager son époux, le gamin s'en chargeait déjà ce qui semblait contrarier l'adversaire, un sourire sur le visage de la mère. Malheureusement la joute fut de courte durée et son époux chuta sans briser contrairement à son adversaire. Le fiston était déjà arrivé sur la lice pour réconforter son père et féliciter au passage l'adversaire, elle resta en bout de lice pour l'attendre, il serait déçu elle le savait, mais cela passerait rapidement, une fois tous les deux, ils en discuteraient et plus si affinité et pis elle était encore en lice.

Citation :: Joute des 8ème de Finale, dans l'aprés-midi.

Pour cette joute des 8 ème de Finale, que s’avancent sur la lice Phelim Guerrero dict l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune et Seigneur de Stigny et Jazon Duchesne de Marigny-Viverols, Vicomte de Ravel et Seigneur de Viverols.

Première lance....
Une fois sur la lice les jouteurs finissent de se préparer et le signal est donné. Alors que le Vicomte de Ravel ne parvient pas à touché à sa cible, son adversaire l'imprévisible brise sa lance sur son plastron. Le Marigny alors déséquilibré n'a plus d'autre choix que de choir sur le sable de la lice.

Phelim Guerrero est déclaré vainqueur.

Citation :: Joute des 8ème de Finale, dans l'aprés-midi.

Pour cette joute des 8 ème de Finale, que s’avancent sur la lice Chevalier Rhiana de Hasselt de Rosslyn, Bellator Francus Dei, Capitaine de la garde de l'Ordre Des Chevaliers Francs, Dame de Thuisseau et de Feubrun et Bastien d'Amilly, dict le Tempéré, Vicomte de Laragne-Montéglin et Baron de Mautauban d'Ouvèze.

Première lance...
Les voici qui s'avancent et se saluent. La public les encourage et le drapeau s'abaisse. Les jouteurs partent aussi vite que le vent, lors de cette première lance c'est la Dame Chevalier qui sera la seule a toucher et à briser sa lance. L'assaut était bien mené mais il en faudra plus pour faire chuter le Vicomte.

Seconde lance....
Le Vicomte ne semble pas décidé à se laisser briser des lances sur l'armure sans réagir. Le voilà qui fait de même, il brise sa lance sur la Dame. D'une grande adresse aux joutes, celle-ci fait de même. Elle parvient par une habile manoeuvre à rester en selle alors que le Vicomte se retrouve désarçonné. Quelques instants après sa chute il se relève sans blessure.

Chevalier Rhiana de Hasselt de Rosslyn est déclarée vainqueur.

Citation :: Joute des 8ème de Finale, en fin l'aprés-midi.

Pour cette dernière joute des 8 ème de Finale, que s’avancent sur la lice Célénya Océalys, Dame de Lasson et Eusaias Blanc Combaz, Baron de Digoine et seigneur de Saint Robert.

Première lance...
Durant le tour précédent la Dame avait montrée qu'elle ne plaisantait pas avec les joutes. Une fois équipés les jouteurs font signent et c'est le drapeau qui se dirige vers le bas. Le public aurait pu croire que le Très Haut lui même avait donné des ailes à la Dame, le coup encore une fois fût d'une rare violence, avant d'avoir pu l'atteindre le baron est projeté à terre. Une performance très impressionnante, l'arbitre elle-même fût surprise par sa détermination.
Le Baron n'avait sans doute que son orgueil de blessé, aucune autre blessure n'était à déplorer.

Célénya Océalys est déclarée vainqueur de cette joute.

Messages : 4 Date d'inscription : 25/07/2010

Mais où diable avait donc disparut le héraut? Elle finit par faire son apparition alors que les huitièmes de finale avaient déjà débuté… au final on pouvait dire qu’elle n’était pas un cadeau pour le duc ayant mandé ses services. C’est que la Wagner di Favara, avait en ce moment, comme qui dirait, une mémoire de poisson rouge… une chance que pour tout ce qui était joute en elle-même, le juge était là pour ça… sinon ils attendraient encore les pauvres.

Au pire si on lui demande où elle était passée, elle dirait qu’elle se tenait en retrait pour ne pas… oui tiens pourquoi? Une idée lumineuse perça la brume essentiellement contenue dans le cerveau de sa Garce… elle dirait que pour ne pas déconcentrer les jouteurs masculins par sa sublime et éblouissante présence, elle s’était tout simplement abstenue de se tenir au plus près. Oui voilà très bonne idée, et puis elle broderait une histoire abracadabrante qui soulerait vite son interlocuteur et le ferait fuir aussi vite, oubliant de demander son reste. La blonde se félicita… oui parfois elle s’épatait elle-même. Elle se dirigea vers Deedlit et lui glissa en aparté:

Bien le bonjour, désolé du retard, j’ai eu… une panne … une panne de mémoire, mais garde le pour toi…

Elle lui décocha un sourire malicieux avant de reporter son attention sur les jouteurs.

Messages : 52 Date d'inscription : 23/07/2010

Ptit regardait les cavaliers s'avancer peu à peu au bord de la lice.
Elle avait choisi d'être déjà prête pour pouvoir suivre le duel de son ami.
Ils avaient préparé leur monture ensemble en discutant et se taquinant aussi, une habitude ça.. puis Eustache avait tenu son rôle d'écuyer temporaire. Arrivés ensembles ils avaient regardé tranquillement les premiers affrontements, les commentant, prenant ce qui pouvait être pris en matière de tactique, puis était venu le temps pour le beau brun d'entrer en lice.

Elle retint son souffle à chaque passe, crisant les doigt comme elle pouvait avec son armure quand la troisième et dernière lance se fit.. Casse la lance, casse la lance..
Et un

YESSS!

fut encore de sortie....
Ces joutes s'annonçaient de bonne augure pour eux.. Elle espérait faire aussi bien..
L'azur croisa le gris et elle sourit à son ami. Elle savait ce que représentaient ces joutes et elle était heureuse qu'il ai tant de réussite.
Les duels se suivaient.. Elle les regardait avec attention, cherchant l'homme à la phrase.. Et les joutes défilaient et jamais il ne passait... Son sentiment se vérifiait... Le dernier affrontement fut annoncé et la détermination se lisait sur son visage. Elle se pencha vers Aimelin qui l'avait rejointe..

Tu vois l'homme en face? C'est l'homme à la phrase..
Tu crois que je lui fais manger le sable histoire de lui montrer qu'on peut être gonzesse et savoir jouter?

Sourire mutin en passant son heaume, suivit d'un clin d'œil alors que les talons appuyèrent légèrement sur les flancs de la jument pour se rendre au pas au bout de la lice.
Elle fixait son adversaire, déterminée à lui montrer de quel bois elle se chauffait.
Une grande inspiration puis le vide qui se fait dans la tête en même temps que la visière se rabat.
Le drapeau s'affaisse et la blonde talonne vivement Belle Dragonne qui s'élance dans un galop parfait le long de la barrière, elle abaisse alors sa lance la tenant fermement et touche son adversaire de plein fouet, la brisant à l'impact. Calmant doucement l'élan de sa jument elle se retourne pour vérifier qu'il est bien parterre et Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii elle lève sa lance brisée au dessus d'elle. Et du premier coup s'il vous plait.
Elle fit faire demi tour à sa monture et se rendit au près du Baron. Elle releva sa visière et le regarda avec un air mitigé de défi et de satisfaction.

Jolie chute Baron... Accepteriez vous l'aide d'une pucelle pour vous relever?

Puis regardant la foule, dubitative.

Hum... Je suis sur que nous en trouverions une si on cherchait bien.

Messages : 26 Date d'inscription : 21/07/2010

« Arrive la bouche en cœur, la fleur à la lance et tu auras séant en sable » la maxime de son maitre d’arme prenaient aujourd’hui toute leur valeur. Certain de sa victoire face à une pucelle le baron ne se prépara pas comme il aurait dut. Il soupirait et s’ennuyait sous son heaume, la lance reposait sur l’étrier et contre la joue de son heaume. A chaque fois qu’un jouteur passait à sa portait le balbuzard lançait un « vous allez perdre » accentué d’un sourire et que le participant l’entende ou pas ne l’intéressait guère.

Ce fut alors son tour, il abaissa la grille de son heaume et pointa son adversaire de sa lance avant de se lancer à l’assaut. « La pucelle » avait de loin plus de mordant que lui et ce fut à la première lance qu’elle donna une leçon au baron. Après avoir roulé dans le sable le baron se maudit en toutes les langues qu’il connaissait.

L’aide d’une pucelle ? Non ça devrait aller. En attendant je viens de réaliser qu’en effet la joute c’est vraiment une affaire de femme… Pour ça que l’autre est si doué.

L’autre en question était sa victime du moment : Asdrubaelvect. Ce fut après ce bref échange que le baron se leva et ordonna à son écorcheur qui arrivait :

Hector fait lever le camp nous rentrons. Ne nous encombrons pas avec les lances, je ne jouterai plus car c’est un art pour les greluches.

Mauvais perdant ? Non si peu !

Messages : 44 Date d'inscription : 22/07/2010

[8ème de finale, le matin]

Le jeune seigneur d’Etampes avait suivi avec un intérêt passionné les joutes du matin. Il prenait de plus en plus de plaisir à venir voir les jouteurs, à observer leurs tactiques et leurs réactions, et il admirait les chevaux essayant de remarquer la petite chose qui fera que telle ou telle bête attirera son attention. Une grimace lorsqu’il vit chuter Angelyque de la Mirandole qu’il suiivit des yeux pendant qu’elle se dirigeait vers les tribunes. Regard attentif sur les autres jouteurs et en particulier sur le maitre des lieux, avant de s’éloigner rejoindre Cécé.

[Apres le déjeuner]

Spoiler:

Il n’aime pas cette attente qui fait monter la tension, et il n'est pas fâché d'ouvrir le feu apres le déjeuner.
Un regard vers Cécé et vers les tribunes où il a aperçu son amie, la blonde Duchesse de Brienne, avant de faire avancer son mérens sur la lice et le positionner. Lance qu’il attrape en remerciant d’un signe de tête, regard qui scrute le fond de la piste vers le cavalier adverse. Il lève sa lance vers le soleil, rabat sa visière, il est prêt. Une pression des talons et un encouragement de la voix, lancent le merens dans un galop rapide et fougueux, lance qui se baisse trop tard, il manque sa cible. Freiner l’étalon et le faire contourner la lice en regardant au loin, pour après un bref arrêt, le lancer à nouveau au galop. Se pencher légèrement pour parer le choc qui ne vient pas, ni de son côté ni de l’autre. Le jeune béarnais peste sous son heaume, il ne lui reste qu'un passage.
Un coup d’œil vers les tribunes qui s’agitent, puis vers l’entrée de la lice avant de se concentrer à nouveau sur l’autre cavalier. Juste quelques secondes avant de laisser l’étalon exprimer à nouveau sa fougue sur le sol de terre battue.

- yeep yep ! Il conforte son assise et fixe l’écus qui se rapproche de lui. Le toucher en plein centre, le toucher à tout prix. Le choc le fait se pencher un peu plus, le fracas de la lance qui se brise lui fait fermer les yeux quelques secondes avant qu’il ne réalise que c’est la sienne qui est en morceaux. La chance était avec lui cette fois-ci.
Il tend ce qui reste de sa lance à un valet et revient vers le Baron, ôte son heaume et le salue d’un signe de tête.

- merci pour cette joute.

Regard gris qui va chercher la blonde Champagne et sourire qui l'accompagne avant de se diriger vers la sortie.
Un poids en moins sur les épaules, il vient se placer aux côtés du jeune Prévôt en jupons, enfin en armure en ce moment. Petit sourire avant de regarder les duels suivants puis vient le tour de Cécé.

Tu vois l'homme en face? C'est l'homme à la phrase..
Tu crois que je lui fais manger le sable histoire de lui montrer qu'on peut être gonzesse et savoir jouter?

Petit regard dans la direction indiquée et petit clin d'oeil complice.
Cécé fermant la série de joutes il fait avancer Altaïr le plus près possible de l'entrée afin de bien voir le spectacle et suit la monture et sa cavalière qui s'élancent à une vitesse folle.
Air inquiet qui fait place à un grand sourire lorsque la Dame de Lasson fait mouche et envoie son adversaire à terre, comme un vulgaire fétus de paille.

Il regarde, amusé, l'homme qui roule par terre et sa blonde amie qui s'en approche. Il ne sait pas ce qu'elle lui a dit, mais l'ambiance n'a pas l'air d'être à la bagatelle quand le vaincu passe à quelques pas avec son valet et le jeune seigneur se contente d'un petit regard. Moralité de l'histoire, ne jamais mettre une femme en colère, et ne jamais la sous estimer surtout lorsqu'elle est armée. Il a trop souvent eu l'occasion de vérifier leur hargne en combat. Quant aux pucelles, Aime laissait ces charmantes demoiselles découvrir le monde et ses plaisirs avant de leur parler de la vie.

Un regard pétillant vers la belle blonde qui revient.

- belle démonstration de la vengeance d'une blonde Ces joutes avaient au moins un côté positif, le jeune gars s'amusait et oubliait par moment les derniers jours passés.

Angélyque descendit de l'estrade en courant afin de féliciter les vainqueurs et remonter le moral des -du- vaincu

Mon pauvre Digoine!! vous avez été mis à terre par une pucelle! vous auriez du vous concentrer sur le combat plutôt que sur ses yeux et je ne sais quoi d'autre! décidemment dès que vous êtes face à une femme vous perdez tous vos moyens, tant pis, vous avez encore raté votre récompense, à croire que vous le faites exprès!

Messages : 24 Date d'inscription : 29/07/2010

xalta a écrit:: Sebbe je t'aide à te défaire de tout ceci et nous irons voir les autres rencontres? Ton cousin joute contre son vassal Bel.garath

Un signe de tête en approbation.

Je ne manquerai pas cela, avec de la chance nous verrons Lexhor les quatre fers en l'air.

Débarrassé, en tenue plus pratique, il suivit Xalta et rejoignit les tribunes... assister a l'inévitable.

Messages : 627 Date d'inscription : 28/12/2009 Localisation : Orléans

Zim badaboum boum boum !
Ah bah pour le coup, ce jour ci se passait fort moins bien que le précédent. Déjà, Keridil n'avait point trouvé sa Della, du coup, il était seul pour regarder le massacre. Avec toutes ces présentations de la veille, le brun avait décidé d'encourager baronne et baron, ainsi que son fier Lexhor. Fier, il ne le fut pas longtemps. La honte ! Vaincu par son vassal, d'ailleurs, il n'était guère courtois de la part de Belg d'avoir mis à terre son suzerain, quoi qu'au final, tous deux aient eu le fessier au sol.
Relativement impassible, sûrement faute de sommeil. Cet idiot avait oublié de demander sa chambre à Alluyes ! Une simple couche peu confortable dans l'arrière-cuisine après une nuit arrosée à jouer du luth en compagnie des ménestrels ne lui avaient pas donné un coup de pouce.
Digoine...Cruzy le Chatel ne firent pas mieux qu'Alluyes d'ailleurs. Vols planés sur vols planés.
Lorsqu'Angélyque avait jouté, l'écuyer avait néanmoins pris la peine de suivre le combat. Sebbe était un fin jouteur, et le voir chutter une seconde fois contre une femme eut été probable source d'un sourire sur les fines lèvres du brin. Mais nenni, il mit la rousse au tapis, et dans un élan de galanterie, il la laissant au sol. Au final, le Pair avait quand même réussi à faire sourire le brun, pas comme il l'avait espérer, mais imaginer une demoiselle en rogne était toujours fort amusant.
Pas que Keridil ait quoi que ce fut contre la Mirandole, mais en général, les donzelles perdaient tout contrôle lorsque leurs nerfs lâchaient, et leur démarche devenait des plus distrayantes, surtout en armure.

Enfin...en général, l'après-midi avait été morne et ces huitièmes fort peu jouissives.
Se levant, il n'avait personne à aller féliciter, il alla tout de même frapper l'épaule de son père spirituel.

Roooh Léa ! C'est ta faute si Lex a perdu, regarde, il était mal attaché là !

Tout cela était faux, mais il aimait bien railler sa collègue. Tiens ? En parlant de railler ? Où diantre pouvait bien être Railly ?
(Comment ça c'est petit ?)
Prenant quelques lances des bras de l'écuyère pour lui donner un coup de main, il se rendit à l'écurie qu'il quitta bien vite pour se poser sur une marche devant une des massives portes du château, luth en main, il commença à jouer quelques notes.

Messages : 21 Date d'inscription : 21/05/2010

Spoiler:

Aider de Karl qui se moquait d’elle de la voir se débattre avec son armure, elle se prépara

Arrêtez de vous moquer de moi mon aimé, vous savez combien j’ai horreur de revêtir tout ceci

Enfin prête, il l’aida à monter sur son cheval et la guida sur la lice

Portez haut nos couleurs ma mie, avait-il dit

Elle porta sa main à son cou là ou la médaille offerte par son époux était posée délicatement et elle lui sourit
Elle mit ses gangs et prit la lance tendue par Karl, la voilà partie vers son adversaire, le salue d’une inclinaison de la tête, rabaisse sa visière et prend place, le drapeau s’abaisse la voilà partie à tout allure, un énorme bruit, sa lance se brise contre le torse de son adversaire, mais pas suffisamment fort pour le désarçonner

Elle rejoint Karl qui lui tend la seconde lance et la voilà repartie à tout à allure vers le Vicomte mais cette fois, il riposta et elle a juste el temps de minimiser le choc, les deux lances se brisent son adversaire est désarçonner, mais elle arrive à se maintenir en selle , elle tire sur les brides et rejoint le Vicomte pour s’assurer qu’il n’a rien de casser
Celui-ci au bout de quelques minutes se remet tant bien que mal sur ses pieds
Rhia relève la visière de son heaume et s’incline

Vicomte, je suis heureuse de voir que je ne vous ai point blessé, ce fut un honneur de jouter face à vous, nous aurons surement encore l’occasion de jouter l’un contre l’autre

Elle s’incline et s’en retourne près de son époux, elle se sent assez fatiguée et aspire à retirer cette cuirasse qui l’empêche de respirer
Karl l’aide à descendre, détache son armure et la serre dans ses bras et lui murmure

Bravo mon épouse, venez allons sous notre tente vous débarrasser de tout ceci et vous pourrez vous reposer un peu

Elle lui sourit et se blottit contre lui, ensemble Tonnerre trottant à leur côté, il regagne le campement

Hécat c'était rendu dans les tribunes. Pour rien au monde elle n'aurait raté le spectacle qui allait suivre. Heureusement pour elle aucun blessé n'était à déplorer et elle allait pouvoir assister au duel qui allait opposer son tendre amour Bel.garath à son ami Lexhor. Elle avait prié Aristote pour qu'aucun des deux ne soit blessé et espérait que Bel gagnerait. Son voeux fut exaucé. Bien qu'ils se soient retrouvé à terre tous les deux, son beau brun avait gagné. Elle était vraiment fier de lui. Elle le regarda sortir du terrain et avait hâte d'être seule avec lui pour le féliciter comme il se devait. Elle observa les autres duels, soulagés que personne ne soit blessés et regagna le campement.

Les huitièmes de finale étaient déjà lancés et Lexhor devait jouter contre l'un de ses vassaux. Il le savait dès les seixièmes du finale, compte tenue du tableau qui avait été tiré au sort après les qualifications. Dès lors, les duels et leur ordre n'étaient plus un secret.
Dur était le destin pour Lexhor, qui n'aimait guère jouter contre un ami ou un membre de la famille. Mais il en était ainsi. Au moins s'il perdait ce serait au profit de quelqu'un qu'il appréciait.
Il était donc moins concentré et moins animé par l'envie de gagner qu'à son habitude. Mais il ne se laisserait pas faire pour autant.
Monté sur Arod à son tour, il attrapa, gestes habituels et cérémonieux, sa lance et son heaume qu'il ajusta. Il salua Bel.garath et au signal de l'arbitre, éperonna Arod qui s'élança.
L'appréhension, était grande pour le suzerain au moment du choc. Un vacarme assourdissant s'éleva sur la lice. Lexhor rouvrit les yeux, à terre, et tourna la tête. Il vit Bel non loin de lui, à terre également. Ce n'est que l'annonce de l'arbitre qui lui permit de comprendre ce qu'il en était. Un coup d'oeil rapide à sa lance le confirma. Elle était abimée à cause de la chute mais n'était pas brisée. Dans la confusion, son vassal avait été plus précis et gagna donc d'une touche. Une victoire de justesse, mais une belle victoire qui tira un large sourire à Lexhor. Il était fier de son vassal qui se retrouvera donc en quarts de finale pour ses secondes joutes. Il se releva sans mal et se dirigea vers Bel.garath qui faisait de même. Une accolade fraternelle pour le féliciter.

Bravo Bel, tu as été précis et vif. Très beau coup. Je te félicites. La suite ne sera pas simple, il te faudra beaucoup de concentration et d'application. Mais je suis certain que tu en es capable.

Un clin d'oeil à son vassal.

Et puis, je ne pouvais pas gagner les joutes que j'organise. Je t'ai donc laissé la place. La lumière est sur toi maintenant!

Un éclat de rire le prit. Un peu de mauvaise ne faisait pas de mal après tout.

Messages : 529 Date d'inscription : 17/07/2010

La Baronne avait ronfler toute la nuit !
Impossible de fermer l'oeil !
Della avait enfin plonger dans les bras de Morphée sur le petit matin, lorsque les pâles lueurs de l'aube filtraient leurs rayons.

Le souci est que à partir de ce moment-là, plus rien ne la réveilla avant le fracas des premiers échanges des huitièmes de finale.

Là, affolée, elle quitta sa couche précipitamment, pestant contre Angélyque, s'habilla rapidement, prit quand même un bol de cidre et un morceau de pain, attacha ensuite ses cheveux et se précipita vers la lice pour s'apercevoir que tout était joué.

Zut de zut !
Hum...il allait falloir se renseigner auprès des écuyers pour savoir qui avait gagné quoi, histoire de ne pas paraître blonde.

Renseignements pris discretos par ci par là, elle était déçue, forcément puisque autant les deux Bourguignons de son coeur que le Duc Lexhor avaient été défaits.
Et là, elle s'en voulut...affreusement.
Si seulement elle avait été là pour les soutenir, à coup sûr, ils auraient tous gagner ! Si seulement elle avait pu rendre ne serait-ce qu'un bas à Eusaias, il aurait été vainqueur.

Mais soit, le sort en était jeté.

Le front se plissa...Elle n'avait pas vu son Chambellan...bizarre...Où était-il donc ?

Déconfite, elle s'apprêtait à retourner au campement lorsque son oreille fut touchée par un air joué au luth.
Doux sourire et direction la musique.

Keridil jouait.
Elle gravit les quelques marches pour le rejoindre et vint s'asseoir, pour l'écouter, admirative...

Messages : 627 Date d'inscription : 28/12/2009 Localisation : Orléans

Il ne s'y attendait plus et les notes descendaient dans le grave, puis elle apparut et il joua alors un peu plus aigu...
Il la laissa s'installer puisque le temps était apparemment venu pour Keridil de tenir sa promesse. Della lui avait demandé, bien auparavant, à dos de cheval ou à dos de rocher, il ne savait plus, de lui jouer un jour un air de luth. De lui montrer son art.
Certes il avait pensé à un air bien précis en un moment plus intime, mais puisqu'elle était là. Puisqu'il était là. Puisque le luth était là...

Des ut et des si, des ré et des mi...plus vite, plus lent etc etc.

Le brun souriait, puis au bout d'un moment, l'instrument se tut, puis l'écuyer inspira...avant d'expirer.
Ah bah non, jouer des cordes oui, tant qu'elles n'étaient pas vocales.

Il posa alors l'objet à ses côtés. Puis fit un mouvement de rapprochement contre la blonde.

Bonjour...je désespérais à l'idée de ne point vous voir aujourd'hui.

Discrètement, il se permit de lui déposer un baiser sur la pommette, puis il resta pensif un moment. La nuit change parfois beaucoup de choses, et bizarrement, si les semaines qui s'étaient écoulées depuis son départ de Villefort, jusqu'à la veille ne lui avaient point fait doute sur les pensées de la Volvent, à cet instant, il ne savait plus qu'oser.
Pour lui tout paraissait clair, mais il ne voulait pas risquer de l'incommoder, de la froisser. Pourtant, comme si c'eut été une habitude, il posa sa patte sur la blanche main de Della.

Avez-vous passé une bonne nuit ?

Boing ! Pas génial comme approche, mais il ne pouvait pas lui dire là comme ça : Della, m'aimez-vous comme je vous aime ? C'eut été effrayant...et pourtant il en mourait d'envie.

Messages : 529 Date d'inscription : 17/07/2010

Il jouait merveilleusement bien, ses doigts étaient lestes et les airs joués enjouèrent la Blonde, devenue groupie sans condition.
Ce jeune homme avait bien des attraits et des traits qui plaisaient à la Volvent. Elle se laissait apprivoiser à l'insu de son plein gré ou pas. Car, ne soyons pas étonnés de voir dans son regard quelques pétillements qui laissaient présager qu'elle fut consentante jusqu'au bout des ongles dans cette opération de charme mutuel.

Pour preuve, alors que Keridil s'approchait d'elle posant ses lèvres sur sa tempe, que d'un geste presque possessif, il posait sa main sur la sienne, elle ne recula ni ne retira sa menotte.
Au contraire, son sourire fut la réponse et elle tenta de cacher le frémissement qui courut le long de son échine.

La question sur la nuit la fit rire.
Non, j'ai affreusement mal dormi la nuit. Et j'ai raté les tournois de surcroît. Fit-elle, dépitée.
Je suis navrée pour sa Grâce Lexhor. J'espère qu'il n'est pas blessé...Et les Bourguignons...rhaaa, quelle poisse !

Tandis qu'elle parlait, ses doigts glissèrent entre ceux du Chambellan et...tentant, elle aussi, une approche, elle retira un brin de paille de la chevelure brune.
Vous, vous êtes passé par les écuries.
Le brin de paille fut lâché au vent.
Quelle est la suite du programme, Keri ?
Tiens...Keri...c'était mignon, ça, comme petit nom...

Messages : 627 Date d'inscription : 28/12/2009 Localisation : Orléans

Il sourit, heureux de voir qu'elle répondait à ses marques d'affection.

Vous n'avez rien raté, les défaites sont des choses que l'on se passerait aisément de voir à mon sens...Je suis navré aussi pour cette chère baronne, et pour Digoine cela va sans dire. Et ne vous en faites pas, si ce n'est l'orgueil d'Angelyque parce que son adversaire n'a point trouvé bon de la relever, rien n'a été cassé.

Il rit, sûr de contenter sa...compagne par cette remarque.

Vous, vous êtes passé par les écuries.

Eeen c'est trop mignon ce "vous" affectif en apostrophe, si bien que le brun rougit et dut admettre que oui, il était passé par les écuries. Puis elle lui donna le sobriquet affectif de ses amis, ce qui le surpris, d'autant que lié au vouvoiement, il avait une toute autre sonorité, propre à Della, ça faisait d'elle l'unique personne à vouvoyer un Keri, et cela lui plu.
En revanche, la suite du programme, il ne la connaissait guère. Les quarts de finale n'auraient lieu que bien plus tard et à vrai dire, il n'avait plus guère à y faire, si ce n'est le plaisir de voir des lances se fracasser...

Et bien en toute franchise je n'ai guère à vous proposer...du moins rien de programmé.

Réflexion intense, une idée le fit sourire...

Me feriez-vous pour commencer l'insigne honneur et l'infini plaisir d'un baiser ?

Il rougit comme un enfant et lui fit un sourire gêné, le tout agrémenté d'yeux de chat Shrekiens. Boh quoi il avait le droit non ?

Messages : 5 Date d'inscription : 29/07/2010

Citation :: Joute des 8ème de Finale, dans l'aprés-midi.

Pour cette joute des 8 ème de Finale, que s’avancent sur la lice Phelim Guerrero dict l'Imprévisible, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune et Seigneur de Stigny et Jazon Duchesne de Marigny-Viverols, Vicomte de Ravel et Seigneur de Viverols.

Première lance....
Une fois sur la lice les jouteurs finissent de se préparer et le signal est donné. Alors que le Vicomte de Ravel ne parvient pas à touché à sa cible, son adversaire l'imprévisible brise sa lance sur son plastron. Le Marigny alors déséquilibré n'a plus d'autre choix que de choir sur le sable de la lice.

Phelim Guerrero est déclaré vainqueur.

Avant le début de son passage, le Guerrero avait réfléchi au succès de son vassal Thibérian auprès des dames et en attendant son tour, l'heaume relevé, il était resté prêt de l'estrade, histoire que les donzelles voient bien que lui aussi méritait des évanouissement si des fois il chutait contre son adversaire auvergnat.
Les gens de ce duché, contrairement à ce qu'on croyait, n'étaient pas de simples éleveurs de moutons et mangeurs de fromage .. ça non, il savait qu'ils pouvaient se montrer redoutable à cheval aussi se méfierait-il.

Sur son destrier, accoudé à une rembarde, il réfléchissait à la meilleur stratégie à adopter. Il ne faudrait pas qu'il essaie de l'avoir à l'usure, le Vicomtal adversaire serait sans doute plus tenace que lui. Non, l'Imprévisible devrait tout tenter dès la première passe, sans pitié, s'il voulait avoir une chance. La surprise, c'était ça la solution.

Une légère grimace se dessina sur sa bouche en voyant Angelyque être défaite. Le Vicomte espérait avoir plus de chance ...
Se répétant une dernière fois les gestes à faire ... il ne devait pas se louper ... il entra en piste.

Salut rapide avant le signal de départ et tout se passa ... comme prévu. Ben ça alors !
Sur le coup, il resta paralysé de surprise. Comment il avait fait? Le Vicomte devrait absolument revoir la scène ... il y aurait-il un ariste dans les gradins qui avait eu le temps de peindre la rencontre?

Bon, il verrait sa plus tard. Le vassal de la Cruzy s'approcha de son adversaire à terre en relevant la visière.

Merci pour ce duel Messire Jazon. J'espère ne point vous avoir blessé.

Un peu plus tard, il vit Sagaben perdre face à Rhiana et il alla de suite le consoler ... c'est que ça faisait mal à l'orgueil ce genre de défaite.

T'en fais pas Bastien va ... Elle est redoutable et terrible, rien ne lui résiste. Moi je crois que si je dois tomber contre elle, je prendrais mes jambes à mon cou plutôt que de l'affronter à nouveau.

Souriant à demi, il le laissa partir se changer pendant qu'il patienterait le temps que la suite des combats soit affichée.

Messages : 529 Date d'inscription : 17/07/2010

Son regard se voulut sévère mais l'éclat qui y brillait démentait cette réprimande, tout autant que le demi-sourire qu'elle tentait de retenir en se mordant les lèvres.
Son teint soudain virant au rouge finit de l'attendrir - deviendrait-elle fleur bleue ?
Dans un geste presqu'identique au précédent, elle tendit les doigts vers le visage de Keridil, visage qu'elle frôla délicatement, là où le rouge dominait.
Keri, vous voilà bien exigent...Il ne devait pas répondre, cela n'était pas nécessaire. Son visage approcha le sien, le regard bleu plongé dans le regard sombre...Les lèvres de la belle frôlèrent encore celles du jeune homme, un sourire s'y dessinant, sans vraiment lui donner ce baiser réclamé, suspendre juste le moment de l'attente...Et là, la Volvent prit pleinement conscience de la situation dans laquelle elle s'était fourrée et hors de laquelle elle n'avait pas envie de sortir.
Qu'importait désormais la suite du programme puisque le Chambellan en serait...
Le baiser fut donné, celui qui scellait l'avenir amoureux de la Renarde et cela, même si très vite, elle se défendrait d'être tombée amoureuse. Honneur, fierté et orgueil associés à une pudeur excessive l'obligeraient à rester secrète...

Le matin des huitièmes, Bel. se réveilla de bonne heure, mais n'était pas vraiment pressé de rentrer dans la lice pour jouter. En effet, déjà qu'il était novice dans ce milieu, mais en plus on le faisait jouter contre son propre suzerain et ami. C'est donc en maugréant qu'il prépara ses affaire, prépara son cheval. Contrairement a d'habitude il passa un long moment à préparer son cheval, comme si cela pourrait permettre de repousser autant que faire ce peut le moment où il devrait jouter contre son ami.

Le moment approchait malheureusement à grand pas et on vint bientôt le prévenir que son tour arrivait. C'est donc a reculons qu'il s'engagea vers la lice pour voir la fin de la joute précédente et attendre du coté qu'on lui avait indiqué. Il n'avait pas encore croisé Lex ce matin, et ce n'est que lorsqu'ils furent tous deux face a face qu'il le salua, en réponse au geste de son suzerain.

Puis tout s'enchaina bien vite. La main de l'arbitre qui se lève, qui se baisse, ses talons qui s'enfoncent dans les flancs de son cheval qui part immédiatement au galop. Puis un moment qu'il ne saurait jamais dire s'il avait été long ou bien intensément court, mais il arriva bientôt au niveau de Lex, sa lance étant déjà en position pour entrer en contact contre le Duc.

Puis un nouveau moment de flou, un grand bruit de métal et de bois qui s'entrechoque, puis un bruit sourd, un douleur légère dans le dos lorsqu'il touche le sol. Puis alors qu'il se retourne pour voir si Lex a toujours les deux pieds dans les étriers, il remarque que lui aussi est à terre, et ce n'est que lorsque l'arbitre annonce sa victoire qu'il se relève pour constater que sa lance est brisée mais pas celle de son ami.

Relevé, il se rapproche de Lex et lui rend une accolade amicale en retour.

Merci Lex, mais je dois avouer que c'était un duel difficile bien que très rapide. Il rit.
Je comprend tout à fait ta volonté de ne pas être victorieux aux joutes que tu organise, on pourrait croire que tu as acheté les résultats si c'était le cas. Il éclata de rire sachant pertinemment que Lex faisait preuve de mauvaise foi et qu'il n'était pas possible de corrompre qui que ce soit. D'ailleurs a bien y réfléchir, c'était forcément possible de corrompre une personne et il se dit finalement qu'il essayerait peut être un jour.

En attendant mon ami, une bonne Gienlain, ça te dirait?

Puis ramassant ses affaires à terre, il se dirigea ensuite vers la sortie aux côtés de son suzerain.

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